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C1 : Le Bayern et Guardiola sous pression

Tenu en échec  à Firbourg (1-1), peu convainquant mais victorieux contre hannovre (2-0), le Bayern version Guardiola est à la peine. Certains invoqueront des absences (blessures) d’autres un schéma tactique imposé et inadapté. Les hauts dirigeanst bavarois sont rentrés sur le ring, le premier de cordée étant Matthias Sammer qui n’a pas hésité à fustiger l’attitude des joueurs en leur demandant de ne plus se cacher derrière l’aura de Guardiola. Hoeness a immédiatement recadré son directeur sportif… La tension est palpable à Munich et assurément une contre performance ce soir à domicile rendrait les choses très compliquées en ce début de saison… alors que le CSKA reste un douloureux souvernir pour Pep Guardiola.

Tenu en échec  à Firbourg (1-1), peu convainquant mais victorieux contre hannovre (2-0), le Bayern version Guardiola est à la peine. Certains invoqueront des absences (blessures) d’autres un schéma tactique imposé et inadapté. Les hauts dirigeanst bavarois sont rentrés sur le ring, le premier de cordée étant Matthias Sammer qui n’a pas hésité à fustiger l’attitude des joueurs en leur demandant de ne plus se cacher derrière l’aura de Guardiola. Hoeness a immédiatement recadré son directeur sportif… La tension est palpable à Munich et assurément une contre performance ce soir à domicile rendrait les choses très compliquées en ce début de saison… alors que le CSKA reste un douloureux souvernir pour Pep Guardiola.

Le CSKA Moscou a déjà fait pleurer Pep Guardiola. Champion d’Europe 1992, son Barça avait été éliminé de la Ligue des champions 1992-1993 en huitièmes de finale. Auteur d’un match nul lors de l’aller (1-1), le club espagnol s’était incliné lors du retour au Camp Nou (2-3). Titulaire lors de cette rencontre, Guardiola avait été remplacé à la pause par Eusebio. «Détruit, je suis détruit. Tout ce que nous avons fait n’aura servi à rien», avait alors lâché le cerveau de la Dream Team. Cette élimination a été l’un des grands drames de la carrière de Guardiola, qui va recroiser la route des Russes mardi pour l’entrée en lice de son Bayern Munich dans la C1 2013-2014.
 
Là aussi, le technicien espagnol doit supporter le poids du passé… Vainqueur de la dernière Ligue des champions, son Bayern Munich a tout gagné l’année dernière (C1, donc, plus Bundesliga et Coupe d’Allemagne) et doit confirmer. Au niveau des titres, Guardiola a déjà offert la Supercoupe d’Europe aux Bavarois en août dernier et il a pris 13 points en cinq matches de Championnat. Mais au niveau du jeu, ça se corse. Privés de Javi Martinez, Schweinsteiger, Alcantara ou encore Götze, ses joueurs n’ont marqué que neuf buts quand Dortmund en a empilé quinze. Le Bayern ne maîtrise pas (encore) ses rencontres comme lorsqu’il était dirigé par Jupp Heynckes.
 
Sammer: «Nous jouons un football sans passion. Les joueurs semblent évoluer dans un carcan tactique. Il faut qu’ils arrêtent de se cacher derrière l’aura de Guardiola.» «Nous gâchons des occasions de buts et nous avons eu de la chance qu’Hanovre ne marque pas», a reconnu Thomas Müller. «Nous concédons trop d’occasions et la trêve internationale n’est pas une excuse», lui ont fait écho Boateng et Robben. «Si l’important est de prendre des points en début de saison, nous sommes dans une période pas forcément facile», a avoué Toni Kroos. Le directeur sportif Matthias Sammer était encore plus pessimiste quant au jeu bavarois : «Parfois, nous sommes léthargiques. Nous jouons un football sans passion. Les joueurs semblent évoluer dans un carcan tactique. Il faut les sortir de cette zone de confort, qu’ils arrêtent de se cacher derrière l’aura de Guardiola.» Leader invaincu du championnat russe, le CSKA va-t-il payer pour les autres ?

 

Sources l’Equipe.fr

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