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Julian persiste, signe et gagne (7-1)

Julian Nagelsmann et le Bayern étaient attendus au tournant. Largement secoué à l’aller en Autriche (Kingsley Coman égalisant en toute fin de rencontre), et décevant en championnat au regard d’une fébrilité défensive et d’une équipe trop déséquilibrée, le Bayern devait réagir. Nagelsmann et ses joueurs ont remis les pendules à l’heure et de quelle manière !

Le composition de Julian Nagelsmann ne surprenait personne, l’entraineur restant ancré sur ses convictions profondes malgré les rumeurs de mécontentement qui semblent se faire jour dans le vestiaire (lire par ailleurs).

Défense à 3 (Pavard, Süle, Hernandez) avec le retour de Manuel Neuer dans la cage + milieu récupérateur Kimmich/Musiala, et 5 joueurs à vocation offensive Gnabry Coman sur les ailes, secondés par Muller et Sané, derrière Lewandowski.

Le match sera une démonstration de force et de maitrise: engagés, impliqués, déterminés, concentrés et pratiquant un pressing haut étouffant, le Bayern a surclassé le RB Salzbourg au terme d’un feu d’artifice impressionnant (7-1). A noter une récupération sans failles, aucune faute technique et un bloc collecif au diapason… loin des dernières sorties domestiques.

L’audace de Nagelsmann allait donc être récompensée dès les premières minutes avec 2 pénaltys transformés par Lewandowski, que le polonais avait lui même obtenu, le malheureux Wöber étant coupable de 2 fautes dans un match qu’il devra oublier tant le 9 bavarois l’aura surclassé. Séché sur un contrôle orienté et déséquilibré à la limite de la surface de réparation, les fautes étaient nettes et Robert Lewandowski allait tromper tranquillement le portier autrichien à contre pied et sur le même côté (12ème et 21ème minute). Le 3-0 allait lui intervenir sur un contre rapidement mené, la sortie de Köhn envoyant le cuir sur le poteau, action suivie par Lewy qui marquait de la cuisse dans le but vide (23ème).

Lancé par Musiala, Serge Gnabry portait le score à 4-0 dès la 31ème, Köhn faisant une légère faute de main, et c’était le score à la pause.

Au retour des vestiaires, Gnabry était ménagé et remplacé par Bouna Sarr pour sécuriser une partie déjà acquise aux bavarois.

Sur passe de Sané, Thomas Müller marquait le 5ème but (54′), avant de doubler à la 84ème, toujours sur une offrande de Sané, ce dernier se transformant en buteur pour clore la marque 2 minutes plus tard sur une talonnade de Lewandowski.

72% de possesion, 12 occasions (6 RB Salzbourg), 18 tirs (7) dont 9 cadrés (4) 7 corners (2) 17 centres (5).

Lucas Hernandez sous le coup d’une suspension a évité un jaune,  Julian Nagelsmann fera rentrer Upamécano à l’heure de jeu, Nianzou Kouassi, Roca et Choupo Moting participant à la fête à partir de la 66ème.

Tous les bavarois ont été excellents, disponibles et généraux dans l’effort, même si Lewandowski a surclassé la rencontre, bien épaulé par les flèches Sané et Coman, et le métronome Thomas Müller. On apprendra à l’issue de la rencontre que Coman et Gnabry auront été ménagés en raison de légers problèmes musculaires sans gravité.

C’était mardi soir, la 7ème fois que le Bayern inscrivant 7 buts ou plus en Ligue des Champions…

Mais au delà de cette démonstration de force, et sans vouloir minimiser la force collective de mardi soir, ce Bayern devient injouable quand tout fonctionne parfaitement et Julian Nagelsmann « adore qu’un plan se déroule sans accroc » pour reprendre une tirade célèbre d’une série TV américaine.

Mais n’oublions pas que le RB Salzbourg se sera créée plusieurs occasions dangereuses laissant encore percevoir la fragilité défensive des bavarois dans ce style de jeu qui induit une prise de risque maximale. L’adversité était finalement réduite mardi soir, et les autrichiens ont été rapidement désarçonnés par les 2 pénaltys qui changèrent rapidement la physionomie de la rencontre.

Demain, face à un Réal puissant (Benzema associé à Vinicius Jr restent redoutables, les parisiens en savent quelque chose depuis hier soir et leur élimination 3-1 à Bernabeu), un Liverpool très rapide ou un Manchester City étincelant dans l’animation offensive, comment réagira le groupe bavarois. Tactiquement, le jeu du Bayern prôné par Nagelsmann pourrait être assimilé à une loterie : le Bayern surclasse ou prend une « valise »… et c’est bien tout le paradoxe de cette tactique osée et inventive du jeune coach bavarois.

La profondeur du banc bavarois sera peut être aussi la clé des prochaines échéances comparé aux autres grosses écuries, mais Nagelsmann devrait pouvoir espérer le retour de Goretzka pour les 1/4, Alphonso Davies étant lui sur la bonne voie même si aucune date n’est encore avancée pour son retour opéraionnel.

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