FCBayern-fr
Mia san Mia

K Coman : « je n’aurais pas ma place au PSG »

Dans une interview accordée à Téléfoot, Kingsley Coman est revenu sur son but en finale de la Ligue des champions face au PSG (1-0). L’ailier du Bayern Munich, formé à Paris, en a profité pour évoquer ses liens avec « son club de coeur » et « son frère » Presnel Kimpembe.

C’est le plus grand moment de sa carrière. Évidemment. En marquant de la tête l’unique but de la finale entre le PSG et le Bayern Munich, le 23 août à Lisbonne (1-0), Kingsley Coman est entré dans la légende de la Ligue des champions. « C’est un jour que je n’oublierai jamais, assure l’international français dans un entretien accordé à Téléfoot. C’est comme dans un rêve. Quand je me réveille, je me dis: ‘Ah, c’est vraiment arrivé’. J’ai une petite sensation un peu bizarre. J’espère que personne ne va me l’enlever, que ce n’est pas un rêve éveillé. C’est du pur plaisir. »

Malgré ce shoot de bonheur, le dribbleur de 24 ans, originaire de Seine-et-Marne, garde une pensée émue pour son club formateur, qui disputait la première finale de C1 de son histoire: « Le PSG restera toujours mon club de cœur. Pour moi, c’était la bonne décision de partir. Peut-être que si je n’avais pas fait ce choix, je n’aurai pas pu gagner la Ligue des champions. Après, je n’ai pas toujours fait des choix faciles mais j’ai toujours pensé qu’avec mes qualités je pouvais jouer dans un grand club. C’est pour ça que j’ai toujours opté pour les grands clubs. »

« Paris n’est pas dans mes projets de carrière »

A la question de savoir s’il estime pouvoir intégrer le onze actuel des champions de France, Coman répond avec franchise et humilité: « Non, c’est compliqué. Si c’est Neymar ailier gauche ? Non (rires). Dans mes projets de carrière, Paris n’est pas dedans. Après il me reste huit ou dix ans au haut niveau donc on ne peut jamais fermer complètement la porte. Mais dans ma tête, ça reste des souvenirs d’enfance. J’ai beaucoup de bons souvenirs et un peu de moins bons, mais j’ai surtout gardé les bons souvenirs à Paris. »

L’ancienne pépite du Camp des Loges n’oublie pas non plus de saluer « son frère » Presnel Kimpembe, dont il est très proche hors des terrains. Et à qui il a brisé le coeur le soir de la finale: « Il m’a quand même félicité et il m’a dit : ‘Tu m’as fait mal, tu m’as fait mal. C’est le jour où le football a été le plus dur au cours de ma vie.’ Il voulait vraiment la gagner mais bon, vu que c’est moi, ça a un peu atténué sa peine. »

La source RMCSport

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More