Hansi Flick est devenu le Boss du Barça en faisant bouger les choses au sein d’un club qui se complet (complaisait ?) dans un certain confort.
Devant faire face à la presse catalane souvent acerbe, Hansi Flick continue de faire ses conférences de presse en allemand ou en anglais, en s’exprimant le moins possible et ainsi se protéger. Le secret de la réussite d’Hansi à Barcelone réside peut être dans ses longues réunions précédant les entrainements de la veille de grands matchs. Autre changements, les séquences vidéos répétées et les écrans géants installés au bord des terrains d’entrainement du centre Tito-Vilanova, pour mieux analyser et décortiquer des phases de jeu et de placements à l’aide d’un laser. N’oublions pas non plus l’intensité des séquences d’entrainements, plusieurs joueurs soulignant que les séances étaient plus intensives, notamment lors de la préparation estivale.
Enfin, Flick a imposé une rigueur toute germanique notamment sur les horaires d’entrainement, comme a pu le constater Jules Koundé qui est arrivé 3 fois de suite en retard: le français a débuté les 3 matchs sur le banc.
Mais la force de Flick est connu des observateurs bavarois : le technicien allemand entretien un lien presque paternal avec certains joueurs, dont le je jeune Gavi qui fait l’éloge de « Mister Flick », « aussi spectaculaire sur le plan footballistique qu’humain ».
Si l’ancien coach du Bayern peut rêver d’un fabuleux triplé en Catalogne, il ne veut pas s’engager trop longtemps et préfère des contrats de courte durée pour maintenir la pression sur son groupe, ses dirigeants et lui même.