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Mia san Mia

Danke, Franz !

Un hommage sera rendu au Kaiser Franz Beckenbauer ce soir lors de le réception du TSG Hoffenheim.

A titre personnel, Franz Beckenbauer est le joueur qui m’aura fait découvrir et aimer le Bayern… au même titre que Gerd Müller au moment de la furia verte de 1976, d’où mon pseudo « 1976 ». La photo du kaiser avec le maillot rouge et sponsor « adidas » est pour moi emplie d’émotions et représente « mon » Bayern, au même titre qu’un Breitner ou un Rummenigge avec la tunique « Magirus Deutz ».

Au travers ces photos, qui était vraiment Franz Beckenbauer ? et savez vous pour quelles raisons, Franz Beckenbauer a été surnommé le Kaiser (« l’empereur ») ? Il doit ce surnom à son élégance sur le terrain, sa stature (il se tenait toujours droit, digne, le regard haut) et au fait que ses maillot et short étaient toujours propres (il ne taclait que très rarement). Mais aussi à une statue…  

(source Ouest France) : Le football allemand est en deuil. Franz Beckenbauer, légende de son sport et de tout un pays, est mort à l’âge de 78 ans. Mais savez-vous pourquoi était-il surnommé « der Kaiser » ? Explications.

Une légende s’en va. Franz Beckenbauer est mort à l’âge de 78 ans. La fédération allemande (DFB) a officialisé ce lundi, au lendemain du décès de l’idole de toute une génération. Champion du monde comme joueur en 1974 puis comme sélectionneur en 1990, Beckenbauer a marqué le football de son empreinte.

Un style particulier

Ancien capitaine de la sélection ouest-allemande dans les années 1970, sélectionneur de la Mannschaft de 1984 à 1990 et ancien dirigeant du Bayern Munich dans les années 1990, Franz Beckenbauer s’était retiré de la vie publique ces dernières années en raison de problèmes de santé. Mais savez-vous pourquoi était-il surnommé « der Kaiser » ?

En 1968, Franz Beckenbauer est déjà bien installé dans le paysage du football allemand, au Bayern Munich comme en sélection. À l’occasion d’un match à Vienne contre l’Austria, les joueurs du Bayern sont invités à visiter le palais du Hofburg, la résidence des Habsbourg depuis 600 ans. Et au moment ou Beckenbauer passe devant un buste en marbre de l’ancien empereur d’Autriche François-Joseph, une photo est prise. Une parmi d’autres. Mais celle-ci, publiée ensuite dans un journal allemand, est accompagnée de cette phrase : « Quand deux Kaisers se croisent : Kaiser Franz Beckenbauer et Kaiser Franz Joseph. » La légende est ainsi née.

Au-delà du prénom, c’est le style du joueur qui lui donne une allure impériale : toujours le buste droit, la tête haute, le regard porté au loin, celui qui est encore un chef d’orchestre au milieu de terrain, ne trahira jamais son titre. Ce surnom lui allait comme un gant, il le gardera toute sa vie, qu’il soit, joueur, entraîneur ou dirigeant.

Beckenbauer et la France, des rendez-vous marquants

La première fois que Franz Beckenbauer croise la route de la France est le 27 septembre 1967. Pour sa 19e sélection, la RFA écrase en match amical l’équipe de France à Berlin (5-1). Un an plus tard, dans un nouveau match amical, à Marseille, les deux équipes se quittent cette fois sur un match nul (1-1). C’est ensuite, avec le Bayern, que Franz se retrouve sur le chemin des Français. Le 17 septembre 1969, le Bayern bat Saint-Etienne 2-0 en 16e de finale aller de la Coupe d’Europe des clubs champions. Mais au retour, le 1er octobre, Franz ne peut empêcher le naufrage de son équipe, battue 3-0 par des Verts déchainés, emmenés par Salif Keita et Hervé Revelli.

C’est à nouveau avec la sélection que Beckenbauer affronte la France ensuite, le 13 octobre 1973, à Gelsenkirchen en match amical. C’est sa 71e sélection et la RFA l’emporte 2-1. Suivent trois nouveaux duels contre Saint-Etienne avec le Bayern. En 1975, en demi-finale de la Coupe d’Europe après un 0-0 en France, les Bavarois s’imposent 2-0 avec un but de Kaiser Franz dès la deuxième minute. Un an plus tard, le 12 mai 1976, c’est à Glasgow, en finale cette fois, que les Verts défient Beckenbauer et les siens. Mais c’est encore le Bayern qui s’impose (1-0) et Franz peut lever pour la troisième fois de suite la Coupe d’Europe. Entre-temps, Beckenbauer a foulé la pelouse du Parc des princes à Paris à l’occasion de la finale de 1975 face à Leeds (2-0). Et il s’en est bien sorti avec un but refusé injustement aux Anglais et un penalty oublié après une faute qu’il avait commise…

Beckenbauer est de retour au Parc le 23 février 1977, pour un nouveau match amical contre la France. Un match que peu de gens peuvent voir puisque non diffusé à la suite d’une grève à la télévision française ! Un match remporté par les Français sur un but d’Olivier Rouyer, un match qui sera aussi le 103e et dernier de Beckenbauer en sélection…

De passage à l’OM

Un second club français se trouve sur la route de Beckenbauer, en fin de carrière, lorsqu’il joue à Hambourg. À l’Automne 1981, le Bordeaux de Giresse, Lacombe, Tigana et Trésor est éliminé (2-1, 0-2) en 16de finale de la Coupe UEFA.

Franz se retrouve face à la France en tant que sélectionneur de l’équipe d’Allemagne. Avec une demi-finale du Mondial 1986 à Guadalajara remportée 2-0. Puis, au cours de deux matchs amicaux, l’un gagné à Berlin le 12 août 1987 (2-1), l’autre perdu à Montpellier le 28 février 1990 (1-2).

Quelques mois plus tard, après avoir remporté le Mondial 90 en Italie, Beckenbauer est de retour en France, là ou personne ne l’attendait cette fois. Il débarque à Marseille le 6 septembre 1990, comme directeur technique général, puis comme entraîneur, à la place de Gérard Gili, à partir du 20 septembre. Mais il est écarté début janvier après 15 matchs, au profit de Raymond Goethals.

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