Le Bayern, depuis la reprise, a enchainé 3 nuls sur le mêmes score (1-1) face à des adversaires plutôt respectables (Leipzig, Francfort et à un degré moindre Cologne) qui pratiquent un jeu efficace, et ce même au delà des joutes de Bundesliga pour les 2 premiers nommés.
Certes, les bavarois ont eu une préparation physique intense depuis la reprise de l’entrainement avec notamment le stage de Doha, et une approche psychologique compliquée après le nouveau traumatisme d’une piteuse élimination en coupe du monde, dès les phases de poule…
A cela, nous devons concéder les absences (Neuer, Hernandez et Mané) mais aussi la méforme physique de plusieurs cadres comme Goretzka, Davies, Musiala, mais surtout Müller (passeur décisif hier) et Serge Gnabry.
Depuis la reprise, un seul joueur semble évolué à un bon niveau, restant sur sa dynamique du Qatar : Dayot Upamecano.
Pour compléter le tableau, n’oublions pas les remous internes : du mal-être de Benjamin Pavard au feuilleton Nübel, en passant par la rupture brutal du contrat de Toni Topalovic (lire par ailleurs)…
Assurément, rien ne semble véritablement fonctionner ces dernières semaines à la Säbenerstrasse alors que le 14/02 est dans toute les têtes, même si le PSG ne semble pas non plus empli de sérénité avec des performances sportives à l’image des munichois.
Plusieurs constats s’imposent : notre jeu est toujours aussi lisible, notre tactique toujours immuable. On ne joue pas bien, et on manque de nouveau d’efficacité. Au delà des absences et des fatigues physiques et mentales, comment ne pas s’interroger ce matin sur Julian Nagelsmann qui, depuis son arrivée n’aura jamais confirmé les attentes placées en lui. Annoncé comme un « génie », adepte de Pep Guardiola, le jeune technicien déçoit. Aux beaux discours et aux belles intentions se succèdent les déceptions sur le terrain.
Hier, la composition a surpris nombre d’observateurs et de supporters : un Müller en méforme était titularisé aux côtés de Kimmich (???) alors qu’un Gravenberch se mordond sur le banc malgré des performances toujours intéressantes sur le peu de temps jeu qu’il parvient à grapiller. Le positionnement de Musiala a aussi posé questions hier, sans oublier Sané, meilelur à gauche qu’à droite, mais aligné … à droite hier.
Julian Nagelsmann se plait à dire qu’il faut confiance aux jeunes… mais rechigne toujours à leur faire confiance. Jusqu’à quand ?
Ce Bayern, en mode J Nagelsmann, ne dégage aucune sérénité, aucune maîtrise, aucune puissance, aucune force. Devons nous nous inquiéter ?
Il y aura eu un grand gagnant hier qui aura vu deux anciens bavarois refouler la pelouse de l’Allianz, Mario Götze et Sébastian Rode: Randal Kolo Muani auteur du but égalisateur et qui aura livré un match plein avec beaucoup de percussions et une activité intéressante sur le front de l’attaque de l’Eintracht… Des rumeurs annoncent Randal Kolo Muani au Bayern l’été prochain…