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Mia san Mia

J-3 : Le FC Hollywood est de retour… qui tire les ficelles et pourquoi ?

C'est au board de siffler la fin de la récréation

A 3 jours du match capital à Paris, le FC Hollywood est de retour (photo).  Les observateurs comme Effie Effenberg fustigent les dirigeants devant le déchirement des 2 têtes de l’exécutif sportif. Hansi pointe l’horizon en vue d’un avenir prochain qui pourrait s’inscrire loin de Munich, pendant que Brazzo reste en retrait, dans l’ombre, en provoquant des dégâts internes aussi dommageables que déplorables.

C’est maintenant au board de siffler la fin de la récréation.

Hansi Flick avait minutieusement préparé sa conférence de presse hier. Après avoir félicité son groupe pour les valeurs affichées face au PSG, et en rappelant au passage que la qualification restait accessible, avec la même envie, la même détermination mais avec l’efficacité en plus, Hansi Flick a réitéré ses pensées : « l’effectif de la saison passée était meilleur, tout le monde le sait ».

Après avoir insisté sur le fait que tous les joueurs se donnent à fond, même ceux qui jouent peu (il cite Bouna Sarr), Hans Flick a loué les valeurs du groupe. Mais Hansi Flick a aussi pris soin de préciser que « l’équipe a tout mon soutien, elle est totalement loyale à mon égard ».

Clairement, Hansi Flick expose aux yeux de tous les observateurs que le groupe est derrière lui: il met  ainsi la pression sur le board en des termes à peine voilés : si le groupe est loyal envers Flick, on lit indirectement que ce n’est pas le cas de tous (Board et Salilhamidzic en tête).

En 4 minutes chrono, Hansi Flick a remis les pendules à l’heure, s’appuyant sur une légitimité et l’unité de son groupe qui est derrière lui. Hansi Flick est excédé, et ce n’est pas nouveau. Ses relations avec Salilhamidzic sont déplorables et c’est connu. Les belles paroles post Final 8 (de Herbert Hainer à Kalle Rummenigge) sont loin ce matin. L’unite de la famille se lézarde et le FC Hollywood est bien de retour.

Si Salilhamidzic se fait discret en évoquant son entraîneur (« il a un contrat jusqu’en 2023, il n’y a rien d’autre à ajouter »), Oliver Kahn reste silencieux : il est de notoriété publique que l’ancien gardien, appelé à succéder à Rummenigge n’entretient pas les meilleurs relations avec Flick non plus…

SI Flick admet faire parfois « du cinéma pour mieux dribbler les questions sur mon avenir », une chose est acquise : le Bayern de la saison prochaine présentera un toute autre visage : Kahn remplacera Rummenigge et Brazzo et/ou Flick pourraient ne plus être sur le banc bavarois.

Très clairement, et ce n’est un secret pour personne, Flick déplore depuis le début de ne pas avoir été associé aux recrutements et la plupart des joueurs signés par Flick (la dernière journée du mercato), il n’en voulait pas. Malgré son aura et sa légitimité après avoir remporté le triplé puis le sextuplé, Flick a le sentiment de n’avoirt jamais été respecté, notamment par Brazzo.

On en compte plus les couleuvres avalées par Flick, de Boateng à Dantas sur le départ, aux signatures de Sarr et Douglas Costa, sans oublier les départs de Thiago que Flick aurait souhaité conserver. Et bien d’autres…

Ce dernier, considéré comme la marionnette d’Uli Hoeness, est régulièrement conspué et critiqué. Mais force est de constater qu’il reste en place et prend même du grade au sein du board. Il se murmure dans les couloirs du géant bavarois qu’un homme est derrière tout cà : Don Uli CorléHoeness lui même dont l’influence reste grande à la Säbernestrasse.

Le feu couve, et Hansi Flick a mené une attaque en règle hier car le coach bavarois est à bout. Ses relations avec la presse semblent également se tendre. Alors qu’Herbert Hainer se tait, que Brazzo est laconique et que Kahn reste dans l’ombre, c’est Karl Heinz Rummenigge qui est sorti de sa réserve dans Bild  en tentant de remettre l’éqlise au milieu du village : « Il faut à tout prix mettre fin à cette polémique. C’est inutile de devoir commenter en permanence, surtout que nous sommes dans la dernière ligne droite de cette saison. Nous devons montrer davantage d’harmonie et de loyauté, ce qui a toujours fait la force de notre club ».

Une question subsiste : comment en est on arrivé là ? alors que tous les clignotants étaient au vert il y a encore un an… Le Board a une grosse responsabilité, laissant persister une image de flottement qui au final nuit à tout le monde et au club.

Entre Salilhamidzic et Flick, il y en a un de trop. Le premier semble être soutenu par le board (et Uli Hoeness), alors que les joueurs sont derrière Hansi Flick. Comme le dit Rummenigge, « IL FAUT A TOUT PRIX METTRE FIN A CETTE POLEMIQUE ». Ladite polémique n’a jamais été vraiment traitée, et le malaise perdure depuis des mois. Il s’est amplifié et le club est aujourd’hui au bord de la crise à sa tête.

La famille ? Mia San Mia ? Quel gâchis !

La source l'Equipe

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