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Mia san Mia

« Einer muss gehen » : la maison (« famille » Mia San Mia) brûle…

un des deux doit partir...

La presse d’outre Rhin fait ses choux gras avec les tensions internes qui minent le FC Bayern, seulement 8 mois après le triomphe sportif de la saison passée. Même s’il y avait déjà eu des signes et des alertes entre Brazzo et Hansi Flick, les choses n’ont fait qu’empirer. Comment en est on arrivé là et comment cette crise n’a t elle pas pu être anticipée et gérée ?

Bild a la solution que tout le monde a en tête  (cf Photo) : un des deux doit partir.

Comme souvent, d’anciennes gloires bavaroises sont consultées: Lothar Matthäus et Stefan Effenberg ont une nouvelles fois pointé les dissidences actuelles entre Hansi Flick et Hasan Salilhamidzic. Pour eux aussi, un des deux doit partir.

La rupture est consommée entre les 2 protagonistes « Ils ont des opinions divergentes, notamment en ce qui concerne l’effectif, leurs positions sont trop éloignées » pour Matthäus.

« L’un des deux doit partir » pour Effenberg. « Le club est en train de pousser Flick dehors » alors que Steffie rappelle aussi que « Flick est le meilleur entraineur du FC Bayern ».

La querelle est devenue publique et alimente en permanence la presse allemande.

Hansi Flick est assurément le meilleur (ou un des meilleurs entraineurs possibles) pour le Bayern. Il a eu des résultats et est légitime. Il a en outre le soutien de son groupe  et de nombreux observateurs dont d’anciens joueurs influents. A l’inverse, personne n’affirme que Salilhamidzic est le meilleur directeur sportif pour le Bayern… et ses soutiens ne seraient recensés qu’au sein du board au sein duquel Flick semble toujours isolé (son seul véritable soutien se nomme Kalle Rummenigge qui quittera ses fonctions fin d’année, remplacé par un Oliver Kahn qui serait plus proche de Brazzo…).

La question est : la situation d’Hansi Flick est elle tenable ? lui qui n’a pas eu d’autres moyens pour s’exprimer que la presse (ce qui aura forcément et légitimement déplu au board). Mais aujourd’hui, le Board (de Hainer à Kahn en passant par Rummenigge) doit s’affirmer et mettre fin au marasme ambiant et à cette ambiance délétère qui mine le club.

Si Brazzo a pris du galon au sein du board, et s’il reste celui qu’Uli Hoeness a intronisé (des rumeurs en Allemagne se plaisent à rapporter que c’est Uli Hoeness (Don Vito CorléHoeness pour ceux qui aiment associer « Tonton Uli » à un parrain) qui serait derrière toutes ces manœuvres. SI tel était le cas, il discréditerait totalement le board et « la famille » qui aujourd’hui est en train d’imploser.

Dans une corbeille de fruits, quand un fruit est abîmé, il faut le jeter pour qu’il ne contamine pas les autres : au Bayern, qui est le « fruit pourri » ? Est ce le clivant Brazzo qui impose ses choix à l’entraineur qui doit accepter sans broncher ? ou est ce Hansi, devenu un électron libre ?

Si demain le Bayern devait se séparer d’Hansi Flick, il devra recruter un autre entraineur : quel profil devra t il avoir ? quel type d’entraineur pourrait accepter un effectif qu’il ne désire pas, et qu’il ne peut pas façonner au gré de  ses principes de jeu et sa philosophie ?

C’est ce que l’on appelle la croisée des chemins …

 

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