Les joueurs du Bayern ont eu l’autorisation de passer un week end prolongé à Ibiza et le moins que l’on puisse dire c’est que cette pause a été mal perçue. Si quelques anciens comme Neuer ou Müller ont préféré rester en Bavière, la majorité du groupe s’est accordée un break.
Si Hasan Salilhamdzic a maladroitement et timidement essayé de justifier ce break en invoquant « une mesure de renforcement de l’équipe » (NDLR un team building), le personnel de l’encadrement a été surpris de découvrir par Kathleen Krüger cette escapade autorisée que 48h avant le match (défaite 3-1) à Mayence
Alors que la saison n’est pas terminée, et alors que pareille situation n’est jamais arrivée à la Sâbernerstrasse, force est de constater que cette décision, associée à la défaite de Mayence et aux renouvellements de contrats, est mal passée parmi les observateurs et supporters. Lothar Matthäus a lui ouvertement critiqué cette décision, la jugeant déplacée et incompréhensible.
Entre les renouvellements de contrat, un mercato au ralenti, des engagements non encore contractualisés, et des remous dans le vestiaire (la patte Nagelsmann est de plus en plus critiquée par une partie du groupe qui juge les entrainements trop compliqués et les fondamentaux remis en cause, notamment le 4-2-3-1 qui a fait la force du Bayern).
Il se passe toujours quelque chose au Bayern… où l’ambiance, sans être explosive, reste… curieuse depuis l’extérieur.
Uli Hoeness avait ses méthodes et ses propos ont souvent dérapés, mais il était respecté et représentait une autorité que personne ne contestait. La gouvernance du Bayern a changé, c’est une évidence. Nous verrons pour quels résultats à terme.