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Mia san Mia

Les démons défensifs perdurent encore…

Vincent Kompany débute par une victoire, au terme d’un match compliqué mais au cours duquel le Bayern aura montre de belles choses et des moins bonnes. La force mentale des bavarois est un signe très positif, après avoir été mené 2-1 et avant de forcer la décision (Buts de Musiala (assit Boey) – CSC Wolfsburg et Gnabry).

Que retenir de ces 90 premières minutes ? Tout d’abord, un Manuel Neuer toujours impérial (il encaisse un pénalty et est abandonné par sa défense sur le second but des loups) malgré ses 38 ans. Défensivement, on se demande ce matin pour quelles raisons sportives (en fait les vraies motivations sont financières) le Bayern s’est séparé du néerlandais de Ligt… Sacha Boey a été intéressant offensivement mais assez limité défensivement pour sa première titularisation. Son homologue Alphonso Davies a lui montré de grosses lacunes, donnant l’impression de ne plus être véritablement concerné par la FCB (partira t il au Real avant la fermeture du mercato ?). Mais que dire de la charnière centrale ou Upamécano a alterné le bon et le moins bon (avec de nouvelles pertes de ballons très dangereuses) ? Kim Minjae a lui livré un match indigne, souvent dépassé et coupable d’une erreur grossière sur le second but de Wolfsburg. Avec ce type de défense (il faut rester concentré 90 minutes !!) le Bayern ne pourra pas avoir d’ambitions raisonnables et Vincent Kompany a du travail.

Au milieu, la paire Pavlovic/Kimmich a fait le job, sans être transcendant non plus, mais c’était un match de reprise. Une confirmation : au milieu, les places seront assurément très chères, avec Laimer, Palinha et Goretzka sur le banc hier après midi…

Sur les ailes, Gnabry aura confirmé son allant de début de saison en cadrant et en étant toujours dangereux. Mickaël Olise a lui déçu, ne parvenant que rarement à faire de différences. Mais son match laisse entrevoir une intégration rapide et fructueuse avec Jamal Musiala qui lui aura été précieux, notamment dans les petits espaces même s’il tarde parfois trop à donner le ballon.

Reste Harry Kane, peu servi et donc peu vu. Mais l’anglais aura su nous éclabousser de sa classe sur les rares ballons exploitables, après s’être beaucoup démené et avoir été très disponible.

Le match de dimanche (réception du SC Fribourg) sera complètement différent, avec une adversité qui sera d’un niveau bien supérieur à celui de Wolsburg.

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