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Alphonso Davies : le latéral le plus rapide que le football ait jamais connu ?

Dès qu’il touche le ballon, tout change. Il ne court pas — il vole. Peu de joueurs mélangent vitesse brute, puissance et contrôle comme lui. Mais la vraie question, c’est : est-ce qu’on parle simplement d’un joueur rapide, ou bien d’un phénomène unique dans l’histoire du poste ? On plonge dans ce débat — données, actions marquantes, et ce que cela change pour le jeu moderne.

À quelle vitesse va vraiment Alphonso Davies ?

Lors d’un match de Ligue des champions, Alphonso Davies a été chronométré à 36,51 km/h. Ce n’est pas seulement rapide — c’est un niveau d’élite absolu. Pour situer : Mbappé, Hakimi, Kyle Walker… ils tournent dans cette même zone. On pourrait croire qu’il sort d’un historique des gros gains de Crazy Time, tellement cette statistique paraît irréelle. Mais ici, ce n’est pas un coup de chance. Cette vitesse, Davies l’utilise comme un outil, constamment, intelligemment.

Sauf que la ligne droite ne suffit pas pour juger un latéral. Ce qui impressionne le plus, c’est sa capacité à répéter ces sprints encore et encore, avec des changements de direction brutaux. Il remonte tout un couloir en un éclair, mais revient défendre sans jamais ralentir. Ce sont ces efforts invisibles — les appels sans ballon, les replis défensifs à pleine allure, les jaillissements sur cinq mètres — qui font de lui bien plus qu’un sprinter : un cauchemar pour les attaquants.

Ce qui distingue la vitesse de Davies d’un simple “joueur rapide”

Être rapide, c’est une chose. Mais Alphonso Davies joue dans une autre catégorie. Ce n’est pas juste de la vitesse en ligne droite ou un sprint spectaculaire une fois par match. Ce qui le rend unique, c’est la façon dont il combine cette vitesse à une intelligence de course et à une endurance exceptionnelle. Il ne met que quelques appuis pour atteindre sa vitesse de pointe — l’accélération est explosive. Et quand une erreur se produit, que ce soit la sienne ou celle d’un coéquipier, il peut couvrir 50 mètres comme si de rien n’était, sans jamais donner l’impression de forcer.

Voici ce qui rend sa vitesse si particulière :

  • Accélération instantanée : il passe de l’arrêt à la vitesse maximale en trois foulées.
  • Vitesse de récupération : il peut revenir à toute allure et couper une action qui semblait perdue.
  • Endurance à haute intensité : il répète les efforts, les sprints, les retours, sans baisse de régime.
  • Vitesse avec ballon : il garde le contrôle même en pleine course, ce qui le rend dangereux sur chaque chevauchée.

Courses défensives de récupération

L’action contre Haaland en Ligue des champions est devenue un classique. Une perte de balle, un contre fulgurant… et Davies, parti de loin, revient comme une fusée pour neutraliser le danger. Mais ce n’est pas juste une question de vitesse. Ce qui impressionne, c’est le comment : son angle de course, son timing pour ne pas faire faute, sa capacité à se placer entre le ballon et le but. C’est une masterclass de lucidité en pleine urgence.

Grâce à cette qualité, le Bayern peut jouer haut, presser agressivement, et assumer le risque dans le dos. Pourquoi ? Parce que Davies est là. Il ne fait pas que rattraper — il efface des situations de but. Là où d’autres reculent ou paniquent, lui contrôle, absorbe, récupère. Une seule course de sa part peut inverser une transition et redonner l’élan à toute l’équipe.

Comment il se compare aux autres latéraux ultra-rapides

Quand on parle de vitesse chez les latéraux, plusieurs noms reviennent immédiatement. Kyle Walker, par exemple, est une référence. Sa pointe de vitesse et sa puissance physique sont impressionnantes, mais il joue souvent de manière plus prudente, avec un profil défensif marqué. Achraf Hakimi, lui, brille par ses démarrages courts et ses projections tranchantes, surtout dans des systèmes à pistons. Jordi Alba, à son apogée, apportait une explosion dans les trente derniers mètres, mais manquait parfois de régularité physique sur une saison complète.

Ce qui fait la force de Davies, c’est qu’il emprunte à chacun… et ajoute sa propre touche :

  • La vitesse de retour et la solidité de Walker, avec une prise de risque plus offensive.
  • L’explosivité d’Hakimi dans les projections, mais en tant que latéral pur, pas piston.
  • Le sens du timing et les courses dans le dernier tiers d’Alba, mais avec plus de volume.
  • Et surtout, l’endurance et la constance qui permettent de le faire match après match, à très haut niveau.

Il n’est pas juste “rapide” — il est la synthèse évoluée de tout ce que le poste a produit ces dix dernières années.

Conclusion

Alphonso Davies n’est pas simplement un latéral rapide — c’est un prototype réinventé. Sa capacité à exploser, répéter les efforts, défendre en urgence et attaquer avec précision en fait un joueur à part. Là où d’autres brillent dans un aspect du jeu, lui les cumule. Sa vitesse n’est pas un atout de plus, c’est une structure autour de laquelle le Bayern construit. Et à ce jour, aucun autre latéral ne semble capable d’allier autant d’armes, à ce rythme, aussi souvent.

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