Le Bayern, après une première période compliquée, aura su s’adapter et modifier sa tactique en seconde période en étant plus compact et en finissant pas user les parisiens qui ont nettement baissé dans l’engagement après la pause. Si de Ligt n’avait pas sauvé sur sa ligne à la 38ème après la perte de ballon par Sommer, que se serait il passé ? On en saura jamais. Le plan de Nagelsmann pour annihiler Mbappé aura fonctionné, la relation entre Messi et Mbappé aura été inexistante hier soir, les 2 parisiens récoltant la note la plus faible dans l’Equipe de ce matin), seul Verratti écopant d’une note pite (2), l’italien représentant le naufrage du milieu parisien incapable de récupérer suffisamment de ballons.
Mbappé n’aura touché que 32 fois le ballon soit moins de fois que le gardien Donnarumma. Preuve est faite (c’est même une confirmation) qu’on en fait pas une équipe avec un vrai collectif an empilant les stars qui veulent souvent jouer. Cette nouvelle élimination du PSG, désormais loin des objectifs affichés en début de saison (éliminé en coupe de France et LDC) marque la faillite d’une gouvernance et des dirigeants parisiens, sans oublier Luis Campos qui aura échoué sur ses 2 derniers mercatos (été 2022 et hiver 2022/2023). Avec des pertes, des dettes, des déficits et la non atteinte des résultats, si le PSG était une entreprise, les actionnaires auraient déjà débarqué les véritables responsables au lieu d’engager une sempiternelle valse des entraineurs… Souvenons nous de Thomas Tuchel, licencié du PSG alors qu’il avait conduit les parisiens en finale de LDC (perdue face au Bayern 0-1 à Lisbonne en 2020) et qui remportera la même année la LDC avec Chelsea ! On pourrait aussi évoquer Ancelotti, qui retournera au Réal pour les succès que l’on connait…
Notes l’Equipe: notes moyennes : Bayern 6,5 / PSG 4,7
PSG : Galtier (3) avec les pires parisiens évoqués ci-dessus et les meilleurs Nuno Mendes (7), Ramos, Danilo et Donnarumma crédités d’un 6 soit que des joueurs à dominantes défensives…
Bayern : Nagelsmann qui réussit son premier coup d’éclat avec le Bayern (7) avec tous les bavarois crédités d’un 6, Choupo-Moting (7), Goretkka Upamécano (8) le français étant désigné homme du match.
Si le Bayern a joué en équipe, en étant beaucoup plus compact en seconde période, le Bayern a également pu compter sur un banc de qualité (en jouant sans Neuer et Hernandez, ni Pavard suspendu) : alors que le PSG a fait rentrer Mukiele (Marquinhos longtemps incertain n’aura tenu que 36′), Bitshianu, Zaïre-Emery, Ekitike et l’ancien bavarois Bernat, le Bayern a lancé Sané (68ème), Mané (82′), Gnabry (86′ qui marquera et libérera les siens 3 minutes plus tard) et Joao Cancelo (86′, passeur décisif sur but Gnabry). Cela ne peut que renforcer les questions sur la gouvernance et les choix de ce PSG en mode QSI…
Analyse du match par fcbayern.com >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Les adversaires parisiens étaient de grande qualité et il était clair que nous avions besoin des fans. Nous avons joué avec beaucoup de passion et avons joué comme un ‘Nous’. C’est la clé contre le PSG », a déclaré l’entraîneur Julian Nagelsmann.
Les facteurs clés de la victoire
Le succès reposait également sur l’engagement, la discipline, la détermination et la chance ou la qualité nécessaire. Tout le monde était prêt à soutenir ses coéquipiers, à faire un effort supplémentaire et à être là quand cela comptait. Matthijs de Ligt et son dégagement de la ligne de but à la 38e minute n’ont fourni qu’un exemple impressionnant. C’était symptomatique de ce qui rendait le FCB si spécial : la volonté de se battre et la passion de défendre ensemble.
« Dans un match comme celui-ci, il y a toujours des moments où il faut de la chance », a souligné Thomas Müller, ajoutant : « La mentalité était bonne, nous avons combattu les tacles et méritions de gagner. » Le gardien Yann Sommer a pensé : « Nous avons une énergie super positive sur le terrain. Nous nous investissons dans tout et adorons défendre notre but. »
Julian Nagelsmann, entraîneur du FC Bayern
Si le PSG avec Kylian Mbappé et Lionel Messi s’est montré dangereux en première mi-temps, le Bayern a réagi de manière appropriée et a complètement pris les choses en main en seconde période.
Choupo continue d’être un phénomène
Les buts d’Eric Maxim Choupo-Moting (61′) et de Serge Gnabry (89′) sont bien mérités. « En seconde période, nous avons défendu beaucoup plus patiemment. Nous avons bien récupéré le ballon et joué beaucoup mieux avec le ballon. Nous étions clairement meilleurs et méritions de gagner », a déclaré Nagelsmann.
L’adresse au tir de Choupo reste un phénomène et un atout qui ne cessera de croître. Incidemment, en Ligue des champions, le joueur de 33 ans a marqué plus souvent contre l’ancien club du PSG que tout autre adversaire (trois fois). Dans l’ensemble, c’était son quatrième but en LDC et son 17e but en compétition cette saison – il a maintenant égalé son record personnel de la saison 2020/21.
En termes de passes décisives, Leon Goretzka et João Cancelo sont désormais en tête du classement (4) après leurs contributions de mercredi.
Pressing intense
Néanmoins, un but est un effort d’équipe, comme l’a montré le pressing contre Marco Verratti avant l’ouverture du score. Bien que confiant balle au pied, le joueur du PSG est mis sous pression par Müller et Goretzka. « Nous savions que nous pouvions presser de temps en temps. Nous avons simplement réussi », a déclaré Müller, regardant avec satisfaction le but.
L’émotion alliée à la qualité
Au PSG, un gros obstacle a été franchi sur le chemin du titre – et même si le trophée est encore un peu loin, on croit de plus en plus que la qualité de l’effectif répond aux plus hauts standards.
« Si nous jumelons un maximum de désir et d’émotion avec la qualité que nous avons, nous pouvons tout réaliser », a déclaré Nagelsmann, et il a dû entendre les chants des fans dans les oreilles : « Super Bayern, super Bayern – hé, hé ! »