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L’ombre d’Uli plane-t-elle encore sur la Säbenerstrasse ?

Le départ de Flick (qui devrait donc succéder à Löw à la tête de la sélection allemande) étant quasiment acté, les dirigeants bavarois doivent se projeter sur le nom et le profil du successeur. Le premier critère sera l’expérience mais aussi la capacité du coach à accepter les diktats de Brazzo en matière de recrutement, afin d’apprécier les tolérances à la frustration du successeur d’un Flick pas encore parti, mais déjà amèrement regretté.

La soutien du clivant Salilhamidzic est un un pari pour le board et le futur Président Kahn. Si Rummenigge était resté en place, les choses auraient certainement pu se passer autrement…

Julian Nagelsmann est depuis longtemps sur les tablettes: il n’a jamais caché son envie d’entrainer un jour le Bayern et les dirigeants de Leipzig s’attendent à une offensive du Bayern sur leur entraineur. Le fait que les mouvements s’opèrent avant la fin de la saison laisserait aussi un peu de temps au RB Leipzig de trouver un successeur. Mais Leipzig a déjà fixé le prix, ce sera de l’ordre de 20 à 25 M€.

Après, restent les options Rangnick et Jürgen Klopp (qui vient de réaffirmer son attachement aux Reds de Liverpool, cliub au sein duquel il peut construire en étant impliqué sur toutes les décsions). Le tempérament du fougueux Klopp allié à la gouvernance bavaroise et à l’ingérence despotique de Brazzo rendent de fait le ticket Brazzo/Klopp incongru.

Erik Ten Hag ? pourrait aussi être pisté même si lui aussi a manifesté récemment son attachement à l’Ajax.

Derrière tout cela plane l’ombre d’un homme : Uli Hoeness, bien que retraité mais toujours Président d’honneur du Bayern. Si poulain (Kovac) évincé, il conserve son influence au Bayern et Brazzo a toujours été considéré comme sa « marionnette ». Il se dit aussi que Hoeness n’a jamais véritablement apprécié Flick (trop rebelle e trop indiscipliné), et que le départ de Flick serait un aboutissement pour le clan Hoeness/Brazzo, les Ollie Kahn et autre Herbert Hainer ne pouvant pas s’opposer à Uli.

Une chose est sûre : le Board n’a pas le droit de se tromper sur le choix du successeur de Flick, entraineur estimé et apprécié des joueurs et des supporters. A défaut, le géant bavarois pourrait vaciller à sa tête…

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