La défaire de samedi laissera des traves. Déjà mis en cause pour la décision de licencier Julian Nagelsmann quand tous les indicateurs étaient encore au vert malgré un fond de jeu quasi inexistant, Ollie Kahn va se retrouver en 1ère ligne, lui qui voulait sauver le « triplé » en se séparant de son entraineur et en nommant Thomas Tuchel.
Hasan Salilhamidzic sera lui aussi sous le feu des critiques en sa qualité de responsable du domaine sportif : si la qualité (sur le papier et avec des sommes engagées limitées) du mercato estival avait redonné des lettres de noblesse à Brazzo, et ce globalement de façon unanime en faisant taire les critiques passées, on s’interroge aujourd’hui sur la pertinence de certains arrivées et la gestion du départ non remplace de Lewandowski.
Le Conseil d’Administration se réunira très prochainement et des décisions importantes pourraient être prises, notamment en ce qui concerne les 2 membres du board précité. Oliver Kahn semble plus que jamais en danger… Le Président du Bayern regrette que les bavarois ne soient plus maîtres de leur destin, et conserve encore l’espoir d’un 11ème titre consécutif, tant que le match à Cologne n’est pas joué (et gagné).
Des grandes décisions s’imposent et les responsabilités de chacun seront passées au crible.
Le Bayern doit retrouver calme et sérénité, de sa tête jusqu’au vestiaire. Trop de décisions incohérentes (timing éviction Nagelsmann, effectif déséquilibré, recrutements « bling bling », gestion staff sportif contestable / Topalovic), couplées à des dysfonctionnements internes de plus en plus visibles (hégémonie autoritaire de Brazzo, inexpérience de Kahn qui a eut être géré en mode panique en certaines occasions) vont contraindre Herbert Hainer et le board à analyser avant de trancher et décider des suites. Le Bayern ne peut pas (plus) continuer comme cela.