Qui est Dietmar Hopp, le milliardaire à la tête du TSG Hoffenheim ? PDG de la SAP (informatique) et ancien attaquant du club, il est arrivé à la tête du club il y a 15 ans. Dietmar Hopp aura fait grandir le club (d’une ville de moins de 4000 habitants !!!) avec des investissements massifs et le petit club campagnard aura gravi tous les échelons.
Mais que reprochent les ultras bavarois à Hopp ? ce que les ultras de Mönchengladbach, de Aachen (Aix la Chapelle) et de Dortmund reprochent aussi au Président du TSG, le BVB ayant par ailleurs été condamné à se déplacer sans ses supporters à Hoffenheim lors des 2 prochaines saisons, après le déploiement d’une banderole montrant Hopp dans la viseur d’un fusil de sniper.
Mais au delà de Dietmar Hopp, c’est aussi la fédération allemande de Football (DFB) qui est visée. Résumons.
La DFB impose des règles au regard de la propriété des clubs, aucun individu ou aucune entreprise ne pouvant posséder ou acheter une équipe de foof professionnelle. le TSG Hoffenheim, comme le RB Leipzig cristalise les supporters adverses et est le « mal aimé » du football allemand, certains ultras considérant qu’en bafouant et détournant les règles férédérales, le TSG n’a pas sa place au sein de l’élite du football autre Rhin. C’est la réussite de Hopp qui alimente la haine et les jalousies.
Il est principalement reproché à Hopp de contourner (avec la complaisance de la DFB selon ces ultras) la fameuce règle du 50+1, Hopp possèdant 96% des droits de vite sans être propriétaire de la société qui gère le club. Hopp bénéficie d’une clause DFB qui permet à un individu ou une entité de posséder la majorité des actions d’un club à partir du moment ou le mécène ou le sponsor (Cf Leipzig) soutient sans discontinuer l’association depuis 20 ans ou plus. C’est ce montage qui attise les haines et qui nuit à la réputation de Hopp et de Hoffenheim.
Dans tous les cas, de tels comportements de supporters n’ont rien à faire dans une enceinte de football.