Après Kinglsey Coman, c’était au tour de Benjamin Pavard de donner une interview dans l’émission dominicale Téléfoot.
On y retrouve l’international français avec l’humilité qui le caractérise, que ce soit quand il revient sur son but qui offre au Bayern le titre de Champion du Monde des clubs (« je suis devenu un renard des surface, on va bientôt m’appeler Pippo Inzaghi » dit il avec malice et autodérision), ou encore lorsque qu’il évoque la victoire du Bayern face au PSG en finale de la ligue des Champions (« j’ai un peu d’amertume car cette victoire, je n’ai pas pu en profiter pleinement car je ne l’ai pas disputée », NDLR le français revenait de blessure).
« Cette année, j’ai envie de rejouer une finale et de la gagner »: toute la détermination et la motivation du français est résumée dans cette déclaration, alors qu’il reconnait aussi que si les critiques le blessent, il a un palmarès qui parle aussi pour lui et qu’il fait abstraction de tout cela ».
Mais Benjamin Pavard admet aussi qu’il est peut être revenu trop vite, qu’ll a eu « un coup de moins bien », physiquement et mentalement, en n’étant « pas heureux dans sa tête ».
Il reste aujourd’hui 200 matchs à disputer par B Pavard pour égaler Bixente Lizarazu: cette anecdote n’a pas manqué de faire sourire le nordiste (« cela fait beaucoup de matchs »), tant il respecte Liza et ce qu’il représente encore au Bayern.
B Pavard travaille avec un préparateur physique pour redonner le meilleur de lui même. Le français se réfugie donc dans le travail pour aider son club à atteindre ses objectifs, sans oublier l’Euro où il considère que la France a tous les atouts en main pour faire bonne figure parmi les favoris.