Pour se qualifier, avec une équipe diminuée (Lewandowski, Gnabry, Süle et certainement Goretzka absents) alors que le PSG récupèrera notamment Marco Verratti et Paredes avec un effectif quasi complet, le Bayern devra l’emporter par 2 buts d’écart, voire un seul (2-3 puis quaification aux TAB) ou simplement l’emporter en marquant au moins 4 buts.
Sans sa ligne d’attaque et son prolifique buteur polonais, et une animation offensive diminuée, la tâche ne s’annonce pas aisée mais elle reste accessible (5% de chance).
Le PSG ne l’oublions pas, a connu des scénarii exceptionnels par le passé: en 03 2017, le PSG d’Unai Emery s’imposait 0-4 au Camp Nou de Barcelone… soulevant un engouement populaire sans précédents en France… avant de s’incliner 1-6 au Parc des Princes avec une retentissante élimination à la clé, la désormais célèbre « remontada ».
2 ans plus tard, le PSG de Tuchel affrontait un Manchester United à l’aura défraichie, et sans réels talents ni forces collectives. Le PSG s’impose la encore à Old Trafford (0-2) avant de s’incliner au retour pour une nouvelle élimination ahurissante (1-3) face un pâle MU.
Cette année, le PSG de Pochettino a lui aussi failli passer à la trappe contre le Barçà de Koeman : une nouvelle victoire probante à Barcelone (1-4 avec triplé Mbappé) et un nul miraculeux à Paris (1-1) et un Kaylor Navas en état de grâce qui, a lui tout seul, a évité une nouvelle et honteuse déconvenue barcelonaise qui était dans toutes les têtes.
Ce PSG est imprévisible : il peut être dominé, laminé, ou triomphal, tout dépend en fait de la forme de ses individualités, au rang desquelles nous devons saluer les performances des Navas, Mbappé et autre Neymar.
Le Bayern peut se qualifier, tout reste possible. Même si cela risque d’être compliqué (l’infirmerie bavaroise est pleine), les partenaires de « Choupo » sont motivés. Thomas Müller et Joshua Kimmich galvaniseront leurs coéquipiers, c’est certain et Manuel Neuer aura une petite revanche à prendre.