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VfL Bochum 4 – Lewandowski 2

Surprenant promu, le VfL Bochum espérait un exploit. Il aura été exaucé au delà de ses plus audacieuses espérances.

Le Bayern, privé de Neuer, Goretzka et Davies, rentrait sur la pelouse confiant et sûr de sa force pour préparer sereinement le match aller à Salzbourg, connu pour son jeu vif et rapide…

Nagelsmann alignait un 4-14-1 assez surprenant, en ne laissant que le seul Kimmich au milieu. La punition allait être radicale avec un 4-1 à la pause, malgré l’ouverture du score de Lewandowski dès la 9ème, dans une position acrobatique sur remise de Coman. Bochum allait revenir 5′ plus tard, avant de prendre l’avantage à al 37ème sur pénalty (faute de main d’Upamecano). La suite combina au naufrage total avec 2 nouveaux buts encaissés aux 40ème et 44ème, sur des réalisations superbes, Ulreich ne pouvant quasiment rien sur les 4 buts encaissé.

La première période bavaroise aura été catastrophique, « la pire période du Bayern depuis très longtemps » pour Joshua Kimmich.

Dès la réprise, Nagelsmann faisant le choix de densifier son milieu (l’équipe était littéralement coupée en 2 avec un milieu inexistant car trop léger) en sortant un malheureux Upamecano une nouvelle fois très faible et souvent dépassé (faut il s’inquiéter ?) au profit de Corentin Tolisso. Dès la 46ème une mauvaise passe en retrait de Pavard à Ulreich allait donner des sueurs froides aux supporters bavarois et susciter la colère du remplaçant de Neuer à l’égard du français.

A la 48ème, Bochum menait un contre supersonique et scorait une nouvelle fois mais le but allait être refusé pour hors jeu de quelques centimètres… Robert Lewandowski allait lui réduire le score à la 75ème d’une volée en ciseaux… avant de trouver la transversale sur coup franc tiré sans élan ! Le polonais a marqué ses 25ème et 26ème, faible consolation.

64% de possession, 15 occasions pour le Bayern (7 pour Bochum), 21 tirs (11) dont 5 cardés (6) et 1 poteau.

Le Bayern accuse le coup ce soir en comptant déjà 4 défaites au compteur, la capitaine Lewandowski n’ayant pas pu tout faire à lui seul. Sané, Gnabry auront beaucoup manqué de justesse technique, et l’ensemble de l’équipe a failli collectivement. Mais cette défaite porte le sceau de Julian Nagelsmann avec une tactique et un système de jeu qui aura totalement déséquilibré le bloc équipe.

 

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