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Real / City, un scénario qui réveille … 1999

Hier soir, deux anciens bavarois s’opposaient dans une dramatique et exceptionnelle demi finale retour à Bernabeu, entre le Réal Madrid de Carlo Ancelotti et le Manchester City de Pep Guardiola. A noter dans les rangs madrilènes, 2 anciens joueurs munichois, Tony Kroos (titulaire) et David Alaba (remplaçant).

A la 90ème minute, Manchester City était qualifié, menant 0-1 (Mahrez 73ème) en terres espagnoles, après avoir déjà remporté le match aller 4-3 à Manchester. Mais le coaching d’Ancelotti allait être payant avec l’entrée déterminante de Rodrygo à la place d’un Kroos décevant (68ème). Rodrygo égalisera à la … 90ème avant d’envoyer le Real en prolongation (91ème) une petite minute plus tard, les anglais n’y étant plus.

C’est l’incontournable Karim Benzema qui validera le billet madrilène pour la finale face à Liverpool en transformant un pénalty qu’il a lui même obtenu (3-1).

Une demie étouffante au début, avec  beaucoup de tensions et un climat électrique finalement bien maitrisé par l’homme en noir, un final dantesque, et une double confrontation de très haut niveau entre 2 des principaux favoris de l’épreuve au départ. Le Réal était déjà revenu de nul part face à Chelsea en 1/8, puis face au PSG en 1/4. Cette fois, la force mentale madrilène a encore parlé, mais dans les toutes dernières minutes face à City, marquant aux 90 et 91èmes du temps règlementaire et à la 94ème… Epoustouflant Réal Madrid qui aura malgré tout montré quelques lacunes. Jürgen le sait mais Liverpool est prévenu : la finale sera disputée et acharnée et les morales pourraient être une fois encore décisives, le talant étant sur le terrain, des côtés et sur le banc.

On a vu hier que le FC Bayern ne pouvait pas rivaliser avec ce Real et ce Liverpool cette saison. Comme pour le  Bayern en 2020, c’est la qualité du banc madrilène qui a aussi fait la différence hier, malgré les moyens financiers illimités et colossaux de City. Cette même qualité de banc qui aura fait défaut – notamment – aux bavarois (mais pas que).

Le match d’hier présente de grosses similitudes avec la fameuse et douloureuse finale de C1 1999 au  Camp Nou entre le Bayern d’Ottmar Hitzfeld et le Man United de Sir Alex Ferguson.

Comme City (qui a vu un de ses tirs miraculeusement repoussé sur la ligne +  un tir détourné d’un crampon par Courtois) ,  le Bayern avait eu l’occasion de plier cette finale en touchant 2 fois les montants par Mehmet Scholl et Carsten Jancker. Comme City, le Bayern aurait pu prendre le large et se qualifier en finale (City 2022) ou  remporter la C1 (Bayern 1999).

La funeste fin du match (temps règlementaire) d’hier soir hantera longtemps l’esprit des supporters mancuniens qui pensaient tenir la qualification pour la finale du Stade de France. Mais ce n’était qu’une 1/2 finale, alors que la Bayern, en 1999, a perdu une finale qu’il pensait gagnée (les joueurs du banc et Uli Hoeness étaient tous debout, excités, prêts à envahir le terrain… avant de se rasseoir, totalement dépités.

En 1999, le Bayern atteignait la finale après une dernière victoire en 1976, et 2 finales déjà perdues en 1982 (Aston Villa) et 1987 (FC Porto et la « Madjer »). Lothar Matthäus perdait alors le dernière opportunité pour lui de lever la coupe aux grandes oreilles avec le FCB qui remportera le trophée 2 ans plus tard face au Valence FC.

 

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