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Der Klassiker : un Bayern sans pitié, et retrouvé

Avec les nombreuses absences à déplorer (Upamécano, Guerreiro, Goretzka bléssés ou en reprise, Kimmich suspendu et Mazraoui malade), Thomas Tuchel était dans une situation délicate avec l’aller affronter le BvB dans son son antre surnommée « la bête » en référence à la ferveur de son public et au mur jaune toujours aussi impressionnant.

Rappelons que la presse allemande avait fustigé l’entraineur du Bayern mais aussi le groupe après l’indigente prestation munichoise face au FC Säarbruck pensionnaire de D3 conduisant à l’élimination du grand Bayern dès le second tour de la coupe d’Allemagne  (pour la 3ème année consécutive… malgré les ambitions affichées en début de saison).  Cette situation avait poussé Thomas Tuchel à demander l’union sacrée derrière le club et les joueurs, réaffirmant sa pleine confiance au groupe.

On attendait de voir si le groupe allait ou non lâcher son coach. La victoire des bavarois à Dortmund (0-4) aura été une réponse cinglante qui devraient faire taire les critiques.

A la surprise générale, étaient alignés d’entrée Upamecano (victime d’une déchirure musculaire, il ne devait reprendre que dans 15 jours), Goretzka (qui n’avait pas joué une minuté depuis l’opération de sa main) et Mazraoui, grippa toute la semaine et sans beaucoup d’entrainements. Pari osé, pari gagné pour Tuchel qui ne dispose pas d’une profondeur de banc lui permettant de faire tourner son effectif (cf DFB Pokal).

Au cours des 5 dernières années, le Klassiker aura nettement tourné à l’avantage des bavarois avec désormais 10 victoires  pour 1 nul. La victoire d’hier restera dans les annales à plus d’un titre.

Upamecano sera remplacé à l’heure de jeu (en accord avec le staff médical) après une prestation de haut niveau, à l’image d’un Minjae précieux et concentré. Davies aura lui montré toute l’étendue de sa palette technique tant offensive que défensive. Si toute l’équipe est à féliciter, y compris Musiala dans ses conduites et orientations du jeu même s’il a été en marque de réussite face à un excellent Grégor Köbel, Sané aura été très actif en proposant toujours des solutions alors que Coman aura beaucoup tenté.

Mais la clé du match aura reposé sur le milieu de terrain tant décrié : hier soir, Laimer aura été précieux avec un pressing incessant sur le porteur du ballon et un ratissage bienvenu, mais que dire de la prestation de Léon Goretzka qui était partout et principal instigateur de la « révolte » bavaroise à l’image de sa chevauchée sur le second but. Sans oublier Harry Kane, déjà indispensable au Bayern (lire par ailleurs).

Manuel Neuer aura lu aussi participé à la fête en réalisant notamment un arrêt déterminant mais en étant aussi le premier jouer à la relance, tout en rassurant sa défense.

Ce Bayern là peut voyager loin, avec de l’engagement, de l’agressivité, un jeu rapide et une justesse technique adaptée. La qualité technique individuelle faisant le reste. En se portant rapidement vers l’avant, le Bayern de Tuchel aura aussi profité des errements du Borussia, complètement perdu dans son travail de récupération, en étant constamment loin du ballon, laissant le temps aux bavarois de s’organiser en bonifiant la vitesse d’exécution… Ce matin, tous les supporters auront une pensée pour J Kimmich qui – en étant absent hier – n’a pas pu ralentir le jeu bavarois….

A noter que Thomas Tuchel aura gesticulé de façon parfois véhémente sur ses joueurs (Sané, Coman) en faisant des reproches ou en distillant des conseils tactiques en permanence. Mais l’impulsivité du coach bavarois aura aussi donné lieu des passes d’armes avec le corps arbitral… qui finira pas sanctionner Tuchel d’un carton jaune.

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