Natif de la région des Hauts de France (Maubeuge – Nord) et avec des parents résidant toujours à Jeumont (Frontière belge – Nord), Benjamin Pavard a accepté d’être l’invité spécial de l’hebdomadaire « La Voix des Sports » (lancement de la nouvelle formule), du groupe La Voix du Nord, consacrée aux sports avec un large écho au sport régional.
B Pavard a immédiatement accepté la demande d’interview (10 pages) et il a reçu le journaliste français au 55 de la Säbener Strasse, siège du FC Bayern. Le français parle de lui, de son attachement à sa région natale et à Jeumont, sans oublier d’évoquer l’équipe de France et sa jeune carrière. On découvre un Benjamin Pavard simple, accessible, humble et professionnel comme l’a décrit Uli Hoeness lui même, celui qui est encore pour quelques semaines Président du Bayern déclarant même que Benjamin Pavard était appelé à devenir l’un des plus beaux transferts de l’histoire du club. Bel hommage.
Sur l’Allemagne, B Pavard ne manque pas de souligner qu’il aime le pays, ses valeurs et les allemands. Il n’oublie pas également de saluer le VfB Stuttgart qui l’a révélé alors qu’il ne jouait quasiment pas à Lille. Stuttgart en avait fait l’un des meilleurs défenseurs de Bundesliga, et le joueur est redevable au club du sud de l’Allemagne qu’il n’a pas voulu abandonner la saison dernière alors qu’il était déjà très courtisé. Son choix du Bayern s’est imposé naturellement : un des plus grands clubs d’Europe, ambitieux comme lui, tant sur la scène nationale qu’européenne, et qui comptait déjà plusieurs français – même s’il n’a fait que croiser à regret Franck Ribéry, « un monument » à Munich.
B Pavard décrit le Bayern comme on le connaît : »malgré sa richesse et son histoire, c’est un vrai club familial où tout est fait pour que les joueurs évoluent dans les meilleures conditions » ce que le journaliste de la Voix des Sports confirmera en exposant son accueil au siège du Bayern : « vous êtes chez vous ».
Assurément, Benjamin Pavard fait son chemin, tout en restant lucide et humble. Il sait que beaucoup de supporters et observateurs pensent encore qu’il a signé sur la fameuse frappe contre l’Argentine. Mais c’est aussi oublier trop rapidement sa première saison à Stuttgart, le légitime coup de mou post coupe du monde (dans un club qui a fini par être relégué) et son début de saison prometteur, avec la confiance de l’entraineur Niko Kovac.
Moins adulé et reconnu qu’un Philippe Coutinho ou un Robert Lewandowski, le jeune international commence à voir des maillots floqués à son nom dans les rues de Munich… Un vrai signe. Le joueur ne manquera pas de s’affirmer encore un peu plus au fil des semaines.