Le Bayern ne cesse d’être mis à l’honneur. Le Journal l’Equipe propose le onze de légende du FC Bayern qui présente 2 français, mais peut être deux absents (Neuer à la place de Sepp Maier ?) et Udo Lattek à la place de Ottmar Hitzfeld ? Si le second a gagné 2 C1 dont 1 avec le FCB, le premier a gagné 1 C1 avec le Bayern mais aussi 2 autres coupes d’Europe avec Barcelone et Mönchengladbach.
Tout supporter a « son » onze, à chacun de juger !
Photo : 3 joueurs du même onze réunis sur la même photo, « Kaiser Franck » rendant hommage au fabuleux duo « Breitnigge » qui sévissaient sur les pelouses européennes et allemandes au début des années 1980.
Source l’Equipe.fr :
GARDIEN
Sepp Maier
En plus de détenir le record du nombre de matches disputés pour le club (696 matches toutes compétitions confondues entre 1962 et 1979), il possède un palmarès hors-norme avec 3 Ligue des champions (1974, 1975 et 1976), 4 titres de champion d’Allemagne et 3 Coupes nationales. Ce qui fait la différence avec Oliver Kahn. Considéré comme l’un des meilleurs gardiens allemands de l’histoire, il était surnommé « le Chat » pour son agilité dans les airs.
DÉFENSEURS
Philipp Lahm (latéral droit)
Joueur très polyvalent, capable d’évoluer des deux côtés ainsi qu’au milieu, il a incarné pendant de longues années le profil type du joueur moderne, pouvant s’adapter à toute situation. Capitaine de l’équipe victorieuse de la C1 en 2013. Double finaliste en 2010 et 2012, il a aussi remporté 8 titres de champion. Il était très apprécié aussi pour son état d’esprit irréprochable.
Hans-Georg Schwarzenbeck (défenseur central)
Joueur d’un seul club (1961-1981), devenu l’un des meilleurs au monde à son poste dans l’ombre des stars de sa génération, le solide défenseur, vainqueur du Mondial en 1974 avec la RFA, a tout gagné au Bayern : 3 Ligue des champions (1974, 1975 et 1976), une Coupe des Coupes (1967), une Coupe intercontinentale (1976) et 6 titres de champion. Klaus Augenthaler était certes plus emblématique que lui mais n’a jamais gagné la C1.
Franz Beckenbauer (défenseur central)
Il est sans doute encore aujourd’hui perçu comme le meilleur joueur de l’histoire du Bayern. Ballon d’Or France Football en 1972 et 1976, le « Kaiser », ancien capitaine de l’Allemagne de l’Ouest, a marqué son époque. Pas seulement par ses victoires (3 C1 entre 1974 et 1976), mais surtout par son style. Libéro à l’ancienne, il n’hésitait pas à porter le ballon, à participer au jeu et à se servir de sa fine technique pour aider à la construction et marquer des buts aussi. Élégant et charismatique sur le terrain, il a été élu président d’honneur du club en 2009.
Bixente Lizarazu (latéral gauche)
Ce sont avant tout ses qualités offensives et son fort tempérament qui ont fait sa renommée. Lors de ses deux passages au Bayern (1997-2004 puis 2005-2006), le Français s’est non seulement dessiné un joli palmarès (Ligue des champions en 2001, 6 titres de champion…) mais il s’est aussi imposé comme un leader de vestiaire, capable de tenir tête aux plus grands joueurs à la fois sur et en dehors du terrain. Sa hargne et sa patte gauche étaient ses deux meilleurs atouts.
MILIEUX
Bastian Schweinsteiger (milieu relayeur droit)
À l’instar de son coéquipier Philipp Lahm, c’est la polyvalence qui a fait le succès du milieu offensif de formation, devenu relayeur et parfois même défenseur. Lors de ses 500 matches disputés avec le Bayern, le champion du monde avec la Nationalmannschaft en 2014 a remporté une Ligue des champions (2013) et une multitude d’autres titres nationaux. Doté d’une intelligence de jeu au-dessus de la moyenne et d’une grosse frappe de balle, il a longtemps figuré parmi les meilleurs joueurs de son pays.
Lothar Matthäus (milieu défensif)
Durant ses deux passages au Bayern (1984-1988 puis 1992-2000), il a impressionné par sa maturité et son leadership. Formé comme milieu, poste auquel il a longtemps évolué, c’est en libéro qu’il s’est ensuite reconverti en prenant de l’âge, jouant le rôle de sentinelle reculée pour servir de rampe de lancement à ses coéquipiers. Vainqueur de sept titres en Bundesliga, il n’en a manqué qu’un à son riche palmarès : une victoire en C1, dont il a été finaliste à deux reprises (1987 et 1999).
Paul Breitner (milieu relayeur gauche)
Il a autant marqué son époque par son talent que sa forte personnalité. Attaquant de formation, c’est au poste d’arrière gauche qu’il s’est imposé avant de glisser au milieu au gré des besoins, là encore avec succès. Vainqueur de la C1 en 1974, il a été sacré aussi à cinq reprises avant de filer au Real Madrid. Joueur rugueux et physique, il brillait aussi par sa puissante frappe.
ATTAQUANTS
Karl-Heinz Rummenigge (attaquant droit libre)
Il n’a pas seulement fait mal à l’équipe de France en demi-finales du Mondial 1982, à Séville. L’attaquant, double Ballon d’Or (1980 et 1981), a aussi martyrisé les défenseurs du Championnat allemand pendant dix ans (1974-1984), inscrivant 218 buts toutes compétitions confondues pour le Bayern, le troisième meilleur total désormais, derrière Robert Lewandowski (232), qui n’a pas gagné la C1 toutefois. Celui qui est devenu le président du club bavarois l’a soulevée à deux reprises (1975 et 1976). De quoi lui assurer une place parmi les plus grands pour encore longtemps.
Gerd Müller (avant-centre)
Meilleur buteur de l’histoire de la Bundesliga (365 buts en 427 matches), il est naturellement aussi celui qui a marqué le plus souvent avec le Bayern (564 buts en 605 matches). Lors de ses 15 ans passés au club (1964-1979), il n’a cessé de battre des records, de remporter des trophées (deux C1, une Coupe du monde, un Euro, sept Championnats), le plaçant parmi les meilleurs joueurs de l’histoire, tout simplement. Son adresse phénoménale est encore louée aujourd’hui.
>> NDLR Fcbayern-fr.com : « Der Bomber » a remporté 3 C1 avec le FCB et non 2
Franck Ribéry (ailier gauche)
Pendant plus de dix ans (2007-2019), il est resté le chouchou de l’Allianz Arena. Ses accélérations, ses dribbles, ses buts – et ses blagues aussi – ont fait de lui un joueur à part outre-Rhin et surtout en Bavière. Avec 9 titres nationaux, 6 Coupes et surtout une Ligue des champions remportée en 2013, année où il aurait dû gagner le Ballon d’Or, après deux finales perdues (2010 et 2012), le Français figure définitivement parmi les joueurs qui ont laissé une trace au club.
ENTRAÎNEUR
Ottmar Hitzfeld
À la tête du club pendant six ans (1998-2004), il a tout gagné : 4 Championnats, 2 Coupes, 3 Coupes de la Ligue, une Ligue des champions (2001) et une Coupe intercontinentale. Difficile de faire mieux. Mais ce qui place le Suisse au-dessus de tous les autres entraîneurs qui ont eu l’honneur de diriger le Bayern, en plus de sa science du jeu, c’est son état d’esprit, sa capacité à fédérer qui a fait l’unanimité auprès des joueurs durant toutes ces années.
(Sources L’Equipe.fr)