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Interview de Manuel Neuer

Interview de Manuel Neuer sur le site de fifa.

Manuel Neuer, êtes-vous honoré d’être reconnu comme le meilleur à votre poste et de figurer dans la composition du FIFA/FIFPro World XI 2013 ?
Un jeune joueur rêve d’abord de devenir professionnel.

Interview de Manuel Neuer sur le site de fifa.

Manuel Neuer, êtes-vous honoré d’être reconnu comme le meilleur à votre poste et de figurer dans la composition du FIFA/FIFPro World XI 2013 ?
Un jeune joueur rêve d’abord de devenir professionnel.

Ensuite, on avance petit à petit, on pense surtout à progresser et à jouer le plus possible. Puis, un jour, on est appelé en équipe nationale et les objectifs personnels deviennent alors moins importants. C’est la cerise sur le gâteau quand on reçoit des distinctions comme le fait de figurer dans cette sélection des onze meilleurs joueurs de l’année. Rien que d’avoir été nominé aux côtés d’autres grands gardiens du football mondial est un grand honneur pour moi. J’en suis très heureux.

Le Bayern Munich a remporté l’année dernière tout ce qu’il lui était possible de remporter. Qu’est-ce qui rend ce club si fort ?
Nous avons une formidable équipe, avec de nombreux joueurs de classe mondiale. Ce n’est pas pour rien si trois d’entre nous figurent dans le onze-type mondial. Nous avons réussi à former un vrai collectif, c’est l’aboutissement d’un long processus. Avant, nous ne jouions pas mal, mais nous passions toujours de justesse. La saison dernière, nous avons remporté le triplé championnat-Coupe-Ligue des champions, plus la Supercoupe d’Europe et la Coupe du Monde des Clubs. Les dirigeants ont fait ce qu’il fallait et nous, les joueurs, également.

Appliquerez-vous le secret du succès bavarois en juillet prochain au Brésil avec l’Allemagne ?
Bien sûr ! Nous avons de beaux jours derrière nous et j’espère que nous en avons encore devant nous. Ce n’est pas comme s’il n’y avait que le Bayern qui pratiquait un bon football en 
Allemagne. Le Borussia Dortmund a également très bien joué la saison dernière. Deux clubs allemands se sont retrouvés en finale de la Ligue des champions, cela montre qu’en Allemagne, on a bien travaillé ces dernières années. Nous sommes capables de tenir tête à de grandes nations du football. Nous pouvons aller au Brésil en confiance.

En phase de groupes, l’Allemagne sera confrontée au Ghana, au Portugal et aux États-Unis. Comment jugez-vous vos adversaires ?
C’est un groupe très difficile, nous le savons. Mais nous savons aussi que nous pouvons battre tous ces adversaires. Ce sont des noms qui ne nous sont pas inconnus. Nous connaissons ces équipes, nous avons déjà joué contre chacune d’entre elles. Nous pouvons bien nous préparer et c’est ce que nous allons faire.

L’Allemagne n’a jamais eu de problème au poste de gardien de but. Comment se fait-il qu’il y ait autant de gardiens talentueux ?
La formation des gardiens est très bonne en Allemagne. Il n’y a pas seulement un bon numéro 1 dans le groupe. Théoriquement, les numéros deux, trois et quatre sont interchangeables. C’est l’avantage que nous avons en Allemagne et j’espère que cela continuera dans ce sens.

Qu’est-ce qui vous a décidé à officier dans le but ?
On m’y a placé. En fait, je voulais devenir joueur de champ. La première fois que j’ai joué en club, j’avais quatre ans et nous nous sommes entraînés sur un terrain stabilisé. Dans ces cas-là, on n’a pas très envie d’aller dans le but…

Qui est le meilleur gardien de tous les temps selon vous ?
Il y a plusieurs gardiens qui ont été le meilleur au monde à un moment donné, sur une certaine période. Le jeu a beaucoup évolué. Quand j’étais adolescent, Edwin van der Sar était mon idole, parce qu’il pratiquait un jeu très moderne à cette époque. Il a joué un rôle précurseur pour les gardiens modernes.

Quel est l’entraîneur qui a le plus marqué votre carrière ?
Dernièrement, c’est Jupp Heynckes. J’ai travaillé avec lui pendant deux ans. Nous avons connu beaucoup de succès ensemble, c’était une belle période. C’était un entraîneur très expérimenté, il a dirigé de nombreuses équipes différentes. J’ai beaucoup appris avec lui, mais aussi avec d’autres. Il y a plusieurs entraîneurs que je devrais citer.

Jupp Heynckes a d’ailleurs reçu le prix d’Entraîneur de l’Année FIFA. Est-ce normal ?
Il l’a mérité. S’il y avait un trophée pour récompenser l’œuvre d’une vie dans le football, Jupp Heynckes le recevrait également. Quoi qu’il en soit, il a arrêté l’été dernier, il a eu beaucoup de succès avec nous et il méritait ce prix.

Quel est le but que vous avez encaissé qui vous énerve le plus ?
Le but de la tête de Didier Drogba, il y a deux ans, en finale de la Ligue des champions à Munich. Si j’avais pu l’éviter, nous aurions remporté la Ligue des champions dès 2012.

L’Allemagne a fini deuxième de la Coupe du Monde 2002, troisième en 2006 et en 2010. Est-elle mûre pour gagner en 2014 ?
Je l’espère. Nous savons en tout cas que nous pouvons jouer pour le titre, que nous comptons parmi les favoris. Nous en sommes clairement conscients. Mais il y aura nos concurrents habituels, ceux qui sont toujours au rendez-vous dans la course au trophée suprême. Je pense aux pays sud-américains, le Brésil en particulier, qui est bien sûr l’un des grands favoris. Il ne faut pas sous-estimer l’Uruguay non plus, il pourrait créer la surprise. Il y a bien sûr aussi l’Argentine. Les Sud-Américains s’y connaissent en football…

Qu’attendez-vous, de manière générale, de cette Coupe du Monde organisée au Brésil, le pays du football ?
Quand on n’est jamais allé dans un pays, il vaut mieux essayer de ne pas avoir trop d’attentes, comme ça on en prend plein les yeux une fois sur place. C’est ce que j’ai fait pour l’Afrique du Sud en 2010. Le Brésil vit pour le football. Ses habitants, hommes ou femmes, se passionnent tous pour ce sport. Je suis impatient d’y être, ce sera certainement l’un des grands moments de ma carrière.

 

Soure : Fifa

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