C’était le choc de la première journée et il concernait le groupe E avec un Barça orphelin de Messi qui recevait le Bayern devenu sa bête noir. Si les bavarois était au complet, il n’en était pas de même pour Ronald Koeman qui déplorait les absences conjuguées d’Ousmane Dembélé et Kun Aguëro. Avec les départs de Messi et Griezmann cela faisait beaucoup, les catalans alignant une équipe de joueurs dépassés (Sergi) ou trop tendres (Garcia, de Jong).
Si la possession aura été égale (52% Bayern), les deux équipes avaient mardi plusieurs niveaux d’écarts. 12 occasions Bayern (4 Barcelone), 17 tirs (5) dont 7 cadrés (0 pour le Barça !!), 2 poteaux qui amèneront 2 buts, 47 duels gagnés (42), 0 arrêt (4).
34ème : But de Müller légèrement détournée par un barcelonais : 0-1, le Bayern concrétisait son temps fort aprts 15 premières minutes délicates ou Barcelone aura fait illusion.
56ème : Le tir de Musialia s’écrase sur le poteau, le cuir revient dans les pieds de Lewandowski : 0-2, il n’y a plus de match.
85ème : rentré quelques minutes plus tôt à la place de Sané, Coman sert Gnabry dont le tir se fracasse sur le même poteau pour revenir sur le même Lewandowski qui contrôle, contourne son vis à vis pour tromper Ter Stegen au demeurant excellent mardi.
Sans son gardien allemand (Neuer n’a lui au aucun arrêt à faire, aucun tir cadré catalan), Barcelone en prenait 2 de plus.
Si les trentenaires Lewandowski et Müller ont brillés, toute l’équipe est à féliciter comme les remplaçants, Musiala et Gnabry en tête.
On a retrouvé hier le virvoltant Gnabry et un fabuleux Leroy Sané qui a trouvé sa place à gauche. Mais la véritable satisfaction est Dayot Upamécano crédit d’un 8/10 dans l’Equipe, omniprésent, tonique, physique et explosif : pas de but encaissé, 4/4 tacles gagnés, 4 interceptions, 9 duels gagnés, 70/79 passes réussies, 96 ballons touchés. Mardi soir, plus personnes ne regrettait David Alaba et Jérôme Boateng.
Ce Bayern version Nagelsmann joue plus rapidement, de projette plus vite tout en restant plus solide défensivement que sous Flick. De très bonnes perspectives pour la suite…
23ème match d’affilée où le Bayern a marqué en ligue des Champions…
Côté espagnol, la presse a laminé le Barçà « triste fin », « un pauvre Barçà » , « de l »‘illusion à l’impuissance » , « rien n’a fonctionné, une révolution est attendue, le club n’a plus de colonne vertébale ». Le capitaine Gérard Piqué a lui parfaitement admis en déclarant « il y a une nette différence » entre les 2 équipes.
Le président espagnol Laporta a donné 3 matchs à Koeman pour que le batave ne redresse la situation, et en demandant aux supporters d’être patients… Le temps sont durs en catalogne… et l’après Messi s’annonce encore plus compliqué que prévu…