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Vous n’étiez pas du tout présent lors des 14 premières journées de Bundesliga, mais vous êtes depuis devenu un joueur très demandé au Bayern. Croyez-vous vous-même que votre rôle pouvait changer aussi rapidement ?
Marc Roca : « Je pense que moi et tous les joueurs ici nous nous entraînons toujours avec une réelle concentration. Nous devons tous être prêts. Ma chance est arrivée un peu tard, mais j’ai toujours essayé de m’entraîner le mieux possible, de me concentrer sur moi-même et d’être un peu meilleur qu’hier pour être prêt le moment venu. »
Le tournant crucial pour vous a été le match contre Stuttgart à la mi-décembre, lorsque vous avez été titularisé. Julian Nagelsmann vous a pris dans ses bras à la fin et vous a félicité devant l’équipe dans le vestiaire.
Roca : « Tout cela m’a fait très plaisir. C’était un match très important pour moi. Julian Nagelsmann m’a toujours aidé dans la période précédente. Il m’a dit ce que je pouvais améliorer pour aider l’équipe. Je l’ai écouté. Nous avons une très bonne relation. Cette accolade a vraiment signifié beaucoup pour moi car il m’a exprimé sa reconnaissance. Il est très important que l’entraîneur communique avec ses joueurs, ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas. Il veille à ce qu’il y ait une bonne ambiance dans le vestiaire. De cette façon, nous pouvons tous donner le meilleur de nous-mêmes ».
Vous avez récemment déclaré dans une interview accordée à un journal sportif espagnol que le Bayern chassait le ballon comme des loups. Que vouliez-vous dire exactement ?
Roca : « J’ai dit cela parce qu’en Espagne, il n’est pas habituel d’augmenter la pression sur l’adversaire aussi rapidement après avoir perdu le ballon, comme nous le faisons ici. Au lieu de cela, vous travaillez en arrière et vous défendez en équipe. La clé du succès pour nous ici est ce « gegenpressing » extrême que je trouve personnellement si intéressant. Cela signifie que vous ne donnez à l’adversaire pratiquement aucune chance ni aucun temps pour construire sa propre attaque. »
Êtes-vous désormais un loup du Bayern ?
Roca : « [rires] Il est certain que j’essaie toujours d’aider l’équipe. C’est un rôle clé en tant que milieu de terrain d’attente dans ce système de défendre de face et de chercher rapidement le contact avec l’adversaire. J’aime le style de jeu de Julian Nagelsmann. »
La question de l’identité joue un grand rôle dans le football espagnol depuis si longtemps. Quelle est votre expérience de l’identité du FC Bayern, tant sur le terrain qu’en dehors ? Que représente ce club ?
Roca : « Le FC Bayern n’est pas seulement un grand club, mais aussi une famille. C’est un honneur pour moi de jouer ici, dans un club rempli de légendes. Ce qui est extrêmement prononcé ici, c’est l’incroyable mentalité de gagnant. Tout le monde au Bayern veut toujours être meilleur, chaque jour, en s’améliorant sans cesse. Cela correspond à ma mentalité. Il était également très important pour moi d’apprendre rapidement la langue, afin de pouvoir mieux comprendre la culture d’ici. Je comprends à peu près tout et je peux bien parler. »
Quand ça va mal, il travaille plus », a dit de vous votre compatriote Javi Martinez, avec qui vous avez joué lors de votre première saison au Bayern. A-t-il raison ?
Roca : « Ce que je peux dire, c’est que j’aime travailler dur, aussi bien quand les choses vont bien que quand elles ne vont pas. J’essaie toujours de me surpasser. Nous jouons au plus haut niveau, nous sommes l’une des trois meilleures équipes du monde. Il faut toujours se donner à 100%. Vous devez toujours viser la perfection. »
Quelles nouvelles compétences avez-vous acquises au cours de votre première année et demie au FC Bayern ?
Roca : « Je suis un joueur bien plus complet que lorsque j’ai déménagé. Mon jeu de position s’est amélioré, la façon dont je dispute le ballon, la façon dont je lis le jeu. Le football en Espagne était plus lent, avec plus d’interruptions. Ici, tout est plus rapide, avec plus d’allers-retours. J’ai dû m’adapter à cela au début, mais je m’y suis très bien fait maintenant. »
De quels joueurs avez-vous le plus appris ?
Roca : « L’un de mes modèles est Xabi Alonso, qui a joué ici pendant un certain temps. Je pense qu’il jouait parfaitement à mon poste, qu’il était toujours au bon endroit, qu’il travaillait bien en défense mais qu’il était aussi à l’origine d’attaques et qu’il apportait globalement beaucoup de calme à l’équipe. Je pense que c’est l’un des meilleurs milieux de terrain qui soit. Malheureusement, je n’ai pas encore pu lui parler. J’aimerais bien, car il pourrait me donner de précieux conseils. Peut-être que cela arrivera un jour ».
Votre contrat au FC Bayern court jusqu’en 2025. Quels sont vos objectifs d’ici là ?
Roca : « J’essaie de me concentrer sur mes objectifs chaque jour et de contribuer autant que possible au succès de l’équipe. Tout le reste viendra. Mais je me sens très bien et j’aimerais être ici pendant de nombreuses années encore. J’espère que nous pourrons remporter de nombreux titres, c’est vraiment notre objectif. L’essentiel est de travailler dur tous les jours. C’est ainsi que j’ai toujours fait les choses et que je continuerai à le faire. »
La source
fc bayern.com
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