Le Bayern attendra au mieux quelques heures (il sera sacré champion si Leipzig perd à domicile cet après midi face à Stuttgart), au pire quelques jours et les prochaines journées.
Hansi Flick savait qu’il allait affronter l’équipe en forme du moment (reléguable fin 2020, Svensson le nouvel entraîneur a tout changer, et Mainz a accumulé 27 points depuis la reprise en janvier (sa meilleure performance).
Hansi avait choisi d’aligner un 11 type, avec le retour de Lewandowski, Coman et Sané sur les ailes, le duo Goretzka/Kimmich au milieu derrière Müller et une défense classiue : Davies, Alaba, Boateng, Pavard + Neuer.
A l’aller, Mayence avait mené 0-2 avant de perdre 5-2… Cette fois encore, Mainz allait rapidement mener 2-0 (3ème 1-0 avec faute de main de Neuer ; 36ème 2-0 d’une tête imparable). A la 36ème, le Champion d’Allemagne, d’Europe et du Monde en titre était mené 2-0, en étant sauvé 2 fois par ses montants… On aurait pu être à 4-0 ! mais il n’y aurait rien eu à dire, tant le jeu des bavarois était pauvre et indigent.
Le Bayern allait se ressaisir en seconde période, mais sans être véritablement dangereux, sauvant l’honneur à l’ultime minute par Lewandowski auteur de son 36ème but (il lui reste désormais 3 matchs pour égaler, voire dépasser le record de Gerd Muller…)
Que penser du match ? Rien. Un match tout simplement à oublier, avec une équipe épuisée (avec des internationaux qui devront malgré tout enchainer l’Euro … ). La dynamique qui avait permis aux bavarois de s’imposer à Leipzig et à Wolfsburg et ensuite de disposer du Bayer en milieu de semaine n’était plus là. La faute à un manque de fraicheur physique et à une composition d’équipe décalée au regard des joueurs en forme/méforme.
Absent depuis 4 semaines, et manquant de rythme, Lewandowski était alignée d’entrée au détriment de Choupo Moting qui effectuera d’ailleurs une belle rentrée en seconde période. Sané et Coman sont sur les jantes, Sané manquant une nouvelle fois tout ce qu’il a entrepris… Coman n’étant plus capable de faire de différences notables. Même le moteur « ‘Kimmich/Goretzka » a eu des ratés avec un jeu sans reliefs et sans impacts. Et que dire de la défense, déjà très perméable depuis le début de saison : Alaba et Boateng auront livré une prestation indigne de leur rang, tout simplement. Manu Neuer, hormis la faute de main sur l’ouverture du score, aura répondu présent, mais avec une charnière aussi permissive, les miracles ont leur limite.
Un match à oublier, qui ne devrait pas empêcher les bavarois d’être sacrés champions dans quelques jours ou semaines.
Si on devait chercher un motif de satisfaction, ce sont les rentrées de Kouassi, Musiala et Choupo en début de seconde période. C’est peu.