Le journal sportif AS résumait bien le contexte de la rencontre d’hier soir en soulignant le choc de deux mondes opposés « Prétrodollars contre vieille Europe ». D’un côté le PSG, propriété de l’émir du Qatar via QSI, qui a investi des millions pour constituer une armada de stars, dont les emblématiques Neymar (222 M€) et Mbappé (180 M€). De l’autre, un club à la gestion financière transparence, sans dettes, avec un club propriétaire de son stade.
D’un côté, un PSG dépensier qui flirte avec les santions du Fair Play Financier UEFA, de l’autre, un Bayern Munich qui ne dépense pas plus qu’il ne gagne, et qui a déjà aidé financièrement des clubs par le passé comme Munich 1860 ou bien encore le BvB Dortmund.
D’un coté, un PSG aux ressources financières illimitées, opposé à un Bayern porteur de valeurs fondamentales alliant rigueur budgétaire et esprit familial. Enfin, un PSG aux capitaux qatari face à la puissance économique munichoise reposant sur des partenaires importants comme Audi, Deutsch Telekom ou encore Lufthansa.
Au lendemain du sixième sacre du Bayern (victoire 0-1 but de K Coman), l’autre grand titre de la presse espagnole (MARCA) titrait ce matin « L’argent ne fait pas le bonheur ». Le PSG sera passé tout près, et on peut imaginer que les parisiens reviendront vite en finale, comme avaient sur le faire Marseille (défaite 1991, victoire 1993), ou encore le Bayern (1999/2001 ou encore 2010, 2012/2013).