Les pendules ont été remises à l’heure, la presse au pilori…
Scène d’anthologie hier à Munich. Les dirigeants bavarois ont donné une conférence de presse, courageuse pour les uns et surréaliste pour les autres.
Scène d’anthologie hier à Munich. Les dirigeants bavarois ont donné une
conférence de presse, courageuse pour les uns et surréaliste pour les autres. L’objectif était clairement de clarifier les choses, avant la rencontre de cet après midi face au Vfl Wolbsburg, pour un match très attendu et qui sera scruté par les supporters et toute la presse…
Les dirigeants bavarois auront laissé la presse s’exprimer librement pendant les 15 jours de la trêve internationale et les pendules viennent d’être remise à l’heure. La presse a clairement été mise au pilori par les hauts dirigeants bavarois.
En quelques mots, tout va bien, le groupe est solidaire et tout le club, du board aux joueurs, vont montrer une solidarité comme elle cela n’aura jamais été jamais vu. Le club a pleine confiance dans N Kovac et son effectif. Uli Hoeness et Karl Heinz Rummenigge parlent d’une voix unie et sans failles. Si Neuer, Robben, Ribéry et Boateng ont été vivement défendus par les dirigeants (1 an de blessure pour le 1er et un palmarès immense pour Robbery et Boateng), l’espagnol Juan Bernat a lui été « atomisé » en pleine conférence de presse… tout comme Mezut Ozil, par Uli Hoeness, le président bavarois ne regrettant que le choix de certains qualificatifs peut être maladroits sur ce dernier. Même le Président du BvB a été fustigé pour avoir par le passé tenté d’imposer des plays off pour redonner de l’intérêt à une Bundesliga dominée par le Bayern… ce matin 6ème du championnat…
Pour le board, le vrai et l’unique responsable de ce qui se passe, ce sont les journalistes, ceux de Bild au premier rang de la salle de presse, étant très explicitement ciblés par Kalle Rummenigge. Peu de commentaires sur les performances actuelles, si ce n’est un rappel de la situation antérieure (il y a 3 semaines) où la même presse encensait l’ensemble de la maison Bayern, qu’elle fustige aujourd’hui en orchestrant une désinformation honteuse. Très clairement, le Bayern a déclaré la guerre aux journalistes, certains organes de presse allant d’ailleurs être poursuivis en justice par le club.