Le match était attendu par tous les passionnés et tous les observateurs. Le match aura déçu et le Paris SG a enregistré un 3ème revers consécutif après Marseille (2-1), et Monaco (3-1), une première pour l’ère qatarie depuis la saison 2011-2012 (*). Les hommes de Christophe GALTIER ont enregistré hier leur 4ème défaite depuis début 2023 (0-1) !!! et ce que les parisiens ont montré mardi soir n’a rien de follichon pour un club aussi ambitieux et avec autant de moyens financiers.
(*) le Qatar venait de racheter le PSG alors entrainé par Antoine Kombouaré : le PSG venait de subir 2 défaites en D1 (contre Nancy, 0-1, et Marseille, 0-3) avant de s’incliner une troisième fois de rang en Europa Ligue face au RB Salzbourg (0-2)
Mais malgré la victoire (sans oublier le poteau de Choupo, Donnaruma se rattrapant de sa faute technique sur le but de Coman), le Bayern de Nagelsmann n’aura rien montré, si ce n’est de l’engagement, de l’intensité, et une maitrise du match pendant 70′. Le collectif bavarois aura été très supérieur à celui du PSG ce qui n’est pas compliqué non plus, tant l’équipe parisienne apparait désolidarisée en ne se reposant que sur des individualités pour faire des différences. La victoire en terres parisiennes est très positive mais ce que le PSG a montré dans le dernier 1/4 d’heure donne de réels espoirs aux partenaires de Marquinhos. Le PSG va mettre le feu à l’Allianz Arena, toute sa saison pouvant se jouer sur ces 90 minutes… Ce Bayern remporte la première manche, mais plus en raison de la faiblesse adverse que par ses propres qualités…
Sommer a été solide quand il le fallait (en étant peu sollicité), mais Upamécano a été exceptionnel en gagnant tous ses duels. De Ligt a été précieux dans ses anticipations et son placement, comme Benjamin Pavard, précieux et attentif tout au long de la partie, le rouge résultant plus d’un sacrifice salvateur pour le camp bavarois que d’une faute méchante. Le rouge est logique mais B Pavard aura rendu une copie XXL, comme Dayot.
Si la vraie satisfaction est la performance de K Coman (buteur, avec retenue pour ne pas manifester sa joie en tant que parisien de naissance – le français sera élu homme du match), la victoire – bien que précieuse – reste anecdotique à mi chemin. Dès que Kylian Mbappé est rentré, le PSG a retrouvé toutes ses sensations offensives et le français aura galvanisé ses partenaires. Le PSG égalisera d’ailleurs avant que le but ne soit miraculeusement annulé par la VAR de quelques millimètres…
Si les choix tactiques du départ de Nagelsmann ont été probants, c’était aussi dû au fait que le bloc parisien a évolué très bas. Un petit Bayern s’est imposé sur le terrain d’un faible PSG, décidément beaucoup trop dépendant de son taulier Mbappé qui peut tout changer à lui tout seul. Le Paris SG se rendra à Münich avec d’autres intentions et n’aura rien à perdre. L’esprit de revanche sera parisien et on verra si le génie de Julian Nagelsmann saura contrecarrer la tactique de l’armada offensive parisienne: rendez vous le 8 mars à l’Allianz Arena…
Dans le journal l’Equipe, une note de 6 est accordée au Bayern, contre 3,9 au PSG (Nagelsmann 6 / Galtier 3). Au niveau des joueurs, seuls Ramos et Marquinhos (6) surnagent, Messi Neymar Verratti et Hakimi écopant d’un 3 matérialisant des mauvais choix, un manque d’impact, voire un naufrage (Hakimi aura été méconnaissable, systématiquement dépassé par Coman). Côté bavarois, Les déceptions se situent sur Cancelo (5) mais surtout Sané (4) qui aurait dû sortir plus tôt (bien avant la 90ème). Joao Cancelo n’aura pas pesé, et sa qualité de centre aura été imperceptible : il sortira légèrement blessé à la pause.
Si Upa écope d’un 8 probant, Coman Kimmich et Pavard sont eux crédités d’un 7 mérité, sans oublier Yann Sommer qui, bien que peu sollicité, aura répondu présent par 2 fois face à ce diable de Mbappé.