Le président du Bayern Munich, Herbert Hainer, a très vivement critiqué les abus raciaux détestables visant Alphonso Davies sur une photo de lui et de sa petite amie Jordyn Huitema (joueuse PSG) sur les réseaux sociaux.
Le FC Bayern-fr.com fait le choix de ne pas publier la photo à l’origine des insultes raciales mais cite volontairement une partie des commentaires qui ont été postés sur Instagramm pour dénoncer l’ignominie de ces commentaires inqualifiables et qui devraient être sanctionnés (NDRL : les réseaux sociaux et l’anonymat qui y règne contribuent à attiser la haine. Les auteurs de ces commentaires racistes sont pitoyables et contribuent à faire d’une certaine utilisation des réseaux sociaux, le véritable « cancer » sociétal de notre époque).
Le défenseur de 20 ans a été pris pour cible par des trolls en ligne écœurants dans la section commentaires d’une photo téléchargée sur Instagram par Huitema, d’origine caucasienne, Alphonso étant lui afro-amércain, tous les 2 possédant la nationalité canadienne.
Jerome Boateng, coéquipier de Davies au Bayern, a condamné les abus, en publiant: « Je suis totalement dégoûté » et le couple a maintenant désactivé le paramètre de commentaire sur son dernier message.
De son côté, la fédération canadienne de football Soccer Canada a fortement dénoncé la situation qui touche ses jeunes vedettes de 19 et 20 ans.
«Soccer Canada est fermement contre le racisme dans le monde », a écrit la fédération. « Nous sommes à la fois déçus et consternés par les commentaires haineux faits récemment aux membres de nos équipes nationales par le biais des médias sociaux. Partageons l’amour, pas la haine et travaillons ensemble pour un monde meilleur.»
Les entraîneurs des formations nationales, John Herdman et Bev Priestman, ont également réagi sur leurs comptes Twitter respectifs.
«Je suis absolument dégoûtée par les commentaires qui ont été faits à l’endroit de Jordyn Huitema et Alphonso Davies, a affirmé Priestman. Partageons l’amour dans ce monde et non la haine, car l’amour est beaucoup plus fort. Je suis derrière vous.»