Ultra dominateur, le Bayern n’est pas parvenu à emporter la décision et à obtenir le gain du match face au champion sortant. Le Bayer de Xabi Alonso aura obtenu ce qu’il est venu cherché chez un adversaire revanchard qui n’a plus gagné face au Bayer depuis 2 ans (4ème match sans victoire).
Avec 70% de possession, un pressing incessant sur les 1ers et seconds ballons, 12 occasions (contre 3 au Bayer), 18 tirs (3) dont 4 cadrés (0), le Bayern de Vincent Kompany aurait pu (du) l’emporter. Sans oublier la doublé action de Serge Grabry qui trouvera le poteau d’une superbe reprise de volée excentrée, avant de reprendre le cuir pour l’envoyer sur … la transversale.
Mais les indices de satisfaction sont nombreux. Ce Bayern, attendu face à une opposition de haut niveau, a montré ce dont il était capable. V Kompany a su répondre à Xabi Alonso dans le domaine tactique, notamment défensivement. La Bayer a joué très compact et aura contenu un Bayern qui restait sur 20 buts marqués lors de ses 3 derniers matchs. Boniface, comme Kane (sorti blessé en toute fin de rencontre (cheville)) sont restés muets.
Si le Bayern a joué avec envies, le Bayer a lui mis le bus, avec un état d’esprit déplaisant en certaines occasions, multipliant les fautes, tactiquement mises en place. Dommage pour le spectacle de ce top spiel de la 5ème
Si Musiala a été muselé, à l’instar de Florian Witz côté Bayer, Kimmich a rayonné au milieu, pendant que la paire tant décriée Upamécano/MinJae a faire preuve d’une exceptionnelle solidité.
Ce Bayern, version Komany, peut aller loin. Jusqu’où ? l’avenir nous le dira, V Kompany a encore du travail pour effacer les stigmates de l’époque Tuchel. les joueurs prennent du plaisir, pratiquent un football plaisant et offensif. C’est ce que les supporters veulent.
Mia San Mia.