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Vainqueur d’un Klassicker dynamique mais sans grand suspens, le Bayern Munich reprend la première place de Bundesliga, l’occasion d’évoquer à nouveau certaines interrogations de notre précédente chronique “Vent de terreur sur le Klassicker”.
Rien ne sert de courir…
En effet, cette saison le Bayern a pris son temps pour prendre de l’avance aux points sur le Borussia Dortmund. Peut-on dire qu’il s’agisse de quelques chose de planifié ? Non. Mais on peut dire que ce scénario offert par la Bundesliga 2018/19 est logique. Nouveau coach, cadres vieillissants et clairement en fin de cycle, le Bayern Munich est clairement un club à reconstruire et il n’aura pas fallu longtemps pour en arriver à cette conclusion. C’est donc naturellement que le Borussia Dortmund s’est adjugé la 1ère place de Bundesliga avec son habituel panache, fougue d’une jeunesse brillante, et la petite touche maîtrise qu’offrent les cadres Reus et Witsel, pour ne citer que les “plus réguliers”.
Trébuchant, peinant à trouver “son football” et surtout perdant de l’énergie en guerre d’ego, le Bayern a tout simplement montrer l’image d’un champion sur le déclin, traînant son âge lourdement appuyé sur un déambulateur dont les pieds pourraient être Kimmich, Gnabry, Goretzka et Süle, joueurs figurant parmi les plus réguliers en terme de performances et surtout n’ayant pas eu de mauvaises sorties médiatiques en cette année difficile.
Voici la toile de fond de ce Klassicker de tout les dangers, celui qui, vraisemblablement désignera le champion.
Il faut partir à point !
C’est ce que le Bayern Munich est en passe de réaliser. Car oui, les supporters présents dans les travées de l’Allianz Arena ont beau chanter “Le Champion d’Allemagne, ce n’est que le Bayern Munich”, le championnat n’est pas encore fini. D’ailleurs, pour paraphraser notre entraîneur, le Bayern a, cette saison, perdu des points principalement contre les “petits”. C’est pourquoi il faudra appliquer le rythme et l’attitude de samedi pour le reste de la saison. L’expérience de la tortue bavaroise devrait pouvoir permettre au Rekordmeister de s’octroyer un 7ème titre d’affilé. Si le suspens était plus présent que la saison précédente, le scénario reste toutefois similaire et le “craquage” du BVB est le même: manque d’expérience.
A l’image de ce Klassicker, la jeune Borussen à craquée ce samedi. Comme argumenté avec certains d’entre vous, les Sancho, Zagadou et consorts ne pouvaient en effet pas porter à eux seuls ce Dortmund souvent privé de son meilleur joueur: Marco Reus. Nous pouvons d’ailleurs nous attarder sur Zagadou qui, à l’image de ses collègues défenseurs, est littéralement passé à coté de son match pour laisser Bürki non pas dans un rôle de dernier, mais de seul rempart.
L’expérience, c’est un défaut que le BVB partage avec notre coach. Celui-ci a, toutefois, proposé un système permettant de parfaitement contrer le schéma de jeu préférentiel du BVB: la relation Witsel/Delaney. Certains n’apprécient pas Kovac, mais rendons à César ce qui est à César. Cette fois, son plan a en plus été suivi à la lettre, notamment grâce à des cadres dont le niveau était enfin à la hauteur de l’événement: je pense plus particulièrement à Thiago, Hummels et bien sûr Lewandowski, pour ne citer qu’eux, car cette belle performance est avant tout collective et il est bien difficile de trouver un Bavarois “mauvais” sur ce match.
Le géant Bavarois encore et toujours “taille patron” !
Cette équipe aura mis le temps, mais finalement elle aura été grande ce samedi, et elle se dirige vers un nouveau record: 7 titres d’affilée. En terme de chiffres, il faut aussi féliciter notre géant polonais pour ses 200 et 201ème buts en Bundesliga et pour son 127ème avec le Bayern. Malgré les critiques, le Polonais s’adjuge le titre d’homme du match, mais aussi d’homme providentiel de la plus belle des manières (contre son ancien club).
Un point… c’est tout et c’est peu. Il faudra encore des efforts à cette équipe. Elle aura montré un visage séduisant et si le scénario de cette Bundesliga peut être logiquement expliqué, il est toutefois bien difficile d’expliquer comment cette équipe est passée: de sa performance de Heidenheim à celle du Klassicker. Il y a de quoi avoir quelques regrets lorsque l’on voit le niveau de jeu affiché. Ce niveau de jeu, il faudra le conserver jusqu’au terme de la 34ème journée. Celle-ci aura d’ailleurs une saveur particulière pour notre coach (accueil de L’Eintracht Frankfort). Pour finir, il faut tout de même féliciter l’ensemble des membres du club: joueurs, staff, dirigeants et supporters (même nous) car ce samedi, la fête du football fut magnifique !
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