Alors que les bavarois avaient la possibilité de reléguer le BvB à 4 points, à 3 matchs du terme, les hommes de Niko Kovac auront une fois encore livré une rencontre insipide et décevante. Si Serge Gnabry a une fois encore assumé son rang (il doit être considéré comme le meilleur bavarois de la saison), ses partenaires auront été à la peine. Les matchs passent, mais rien ne change : une défense passive, un milieu intermittent et une animation offensive désordonnée. Ce groupe ne dégage aucune sérénité et Niko Kovac évoquera sa déception, mais aussi le fait que ses joueurs avaient livré une rencontre décisive (1/2 finale coupe) mercredi… Comme à ses habitudes, le technicien croate évoque la fatigue quand ce n’est pas la température pour tenter d’expliquer ses propres carences en terme de management. Son groupe ne dégage aucune envie… et cela devient aussi inquiétant que lassant car c’est aussi au coach d’insuffler envie implication et détermination.
17ème du championnat, le FC Nuremberg lutte pour la place de barragiste, et il se sera donné les moyens de s’illustrer dans ce derby bavarois. Bien que légèrement dominateurs, les munichois ne sont pas parvenus à trouver la solution face au FCN, plus frais, plus déterminé et plus actif que le FCB. En 1ère mi temps, le Bayern ne se sera montré dangereux que sur un coup franc magistral d’Alaba détourné sur la barre par le gardien Mathénia, qui sauvera les siens face à James en seconde période. Sans oublier son arrêt face à Coman en toute fin de partie, le français perdant son face à face dans les ultimes secondes de la rencontre.
Menés, les bavarois sont revenus à la 75ème par Gnabry, bien servi par Coman. A la 91ème, c’est le FCN qui allait obtenir un pénalty (faute de Davies). Le tir du FCN allait frapper la base du poteau et longer la ligne de but… Miraculeux…
Ce Bayern reste fidèle à lui même depuis le début de saison: limité tactiquement et sans sérénité, avec une animation offensive trop souvent laborieuse… Un bilan comptable’ flatteur pour l’instant mais un spectacle triste, terne et consternant. Vivement la saison prochaine.